Raphaëlle Kerbrat – Dispositif électronique (2017)
Le dispositif s’appuie sur le principe du télégraphe optique, le sémaphore. Il est équipé de trois bras d’aluminium qui s’actionnent en fonction des variations thermiques émises par les moteurs. La position des bras du sémaphore détermine un code alphabétique. L’utilisation d’un instrument de communication basé sur un langage alphabétique permet d’avoir une lecture quasi-directe de son expression par le public. Le fonctionnement de Sémaphore s’appuie sur les pertes d’énergie que le dispositif génère en temps réel. En usant de ses propres pertes comme principe actif de fonctionnement, le dispositif nous dévoile quelque chose de lui-même. Un écosystème qui vire à l’absurde, car les pertes générées par le système, créeront elles-mêmes d’autres pertes qui agiront elles aussi sur l’appareil.