Arthur Enguehard


Arthur Enguehard est originaire de Nantes, vit et travaille à Paris. Il a suivi des études en sciences de la planète au Département de géosciences de l’École normale supérieure – PSL (ENS) et à Sorbonnes Université. En parallèle de son parcours académique il s’engage comme animateur et éducateur auprès de publics spécialisés en métropole et en Guyane. Il cofonde en 2019 l’association « PePaSon : Pédagogies des Paysages Sonores » encourageant le développement d’un réseau francophone de partage de pratiques autour des balades sonores et formes de médiation de l’écoute. Il développe actuellement une thèse au sein du programme doctoral SACRe de l’Université PSL, au sein du groupe de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab et du Département de géosciences de l’ENS, thèse intitulée : « Écouter la (T)erre : Hybridations arts sonores – géosciences, dispositifs de connaissance et sensibilisation à l’environnement ».

Site Web : http://pepason.fr

Guillemette Legrand


Guillemette Legrand utilise la pratique de la machine-fiction pour explorer l'(im)matérialité des technologies de l’information et leur capacité à former des contextes permettant la naturalisation de spécifiques systèmes de croyance. Son travail peut être décrit comme une mobilisation artistique de la connaissance algorithmique et de son infrastructure, où l’objectif est de réimaginer leurs potentialités et leurs frictions en favorisant des environnements incarnés et situés (à la fois physiques et virtuels) pour s’engager avec un public. 

Le travail prend souvent la forme d’installations multimédias, d’environnements de jeu, et de présentations expérimentales, qui ont été exposées au V&A (Londres, Royaume-Uni), au V2_ Lab for the Unstable Media (Rotterdam, NL), à la 4e Biennale d’Istanbul (Istanbul, TR), au LUMA (Arles, FR), au Design Museum (Londres, Royaume-Uni), parmi d’autres lieux internationaux.

En 2020, Guillemette a lancé un projet de recherche transdisciplinaire, Spectral Plain, qui vise à réajuster la relation entre la connaissance scientifique et la modélisation de la Terre dans la production d’imaginaire du monde. 

Guillemette est à présent doctorante à SACRe-PSL au sein du groupe Reflective Interaction d’EnsadLab. Son projet doctoral Climate Cosmograms examine la dimension cosmologique des images climatiques, en questionnant comment elles deviennent plus que des représentations scientifiques qui dépeignent également des imaginaires politiques et socioculturels de la Terre. Le projet étudie les littératies visuelles des systèmes technologiques et de design par le biais d’un examen critique des pratiques de l’imagerie climatique, afin de proposer d’autres formes possibles de visualité et d’imaginaire du climat. Cette recherche basée sur la pratique part de la proposition que les images climatiques actuelles ne sont pas des représentations neutres mais agissent comme des proxys visuels d’un système de modélisation complexe, autonome et spéculatif qui arbitre, hiérarchise et politise les données climatiques. Les images climatiques utilisées dans les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sont produites pour informer la gouvernance climatique, qui, selon le projet, construit des imaginaires qui redéfinissent la relation politique et socioculturelle des humains à la Terre. En examinant cette redéfinition, ce projet propose d’étudier le rôle tacite du design et de son automatisation par l’IA en examinant trois réalités de la Terre qui coexistent dans l’imagerie du climat : la détection et captation  du substrat biochimique et géophysique de la Terre, sa modélisation computationelle et, enfin, la visualisation de ces données. Cette recherche pose la question suivante : quelles sont les pratiques visuelles des images climatiques ? Comment construisent-elles et diffusent-elles des imaginaires cosmologiques ? Et comment les pratiques créatives peuvent-elles aider à mobiliser de manière critique les opérations actuelles d’imagerie climatique pour proposer d’autres média pour simuler le climat et ses imaginaires ? Le projet émet l’hypothèse qu’en utilisant les cosmogrammes – une incarnation culturelle de la Terre – comme angle de recherche, il est possible de documenter, contrer, enrichir et diversifier la visualité et les imaginaires climatiques. Le projet propose d’étudier les pratiques du design et de la géocomputation dans la modélisation de la Terre par le biais de méthodes participatives et de recherche et création.

Site internet : https://studiolegrandjager.com

Brice Ammar-Khodja

Brice Ammar-Khodja est designer graphique, artiste-plasticien et doctorant. Son travail se situe à l’intersection des arts numériques, de la science des matériaux et des études sensorielles. Il poursuit actuellement une thèse dirigée en cotutelle entre l’Université Concordia à Montréal (Individualized Program) et EnsadLab (Reflective Interaction, programme SACRe). 

Désireux d’établir de nouveaux rapports entre les formes « vivantes », son travail doctoral tend à faire dialoguer le comportement de la matière, les matériaux « incarnés » et les données urbaines dans le but d’explorer les enjeux symboliques, spatiaux, sensoriels et socio-environnementaux entre l’immatérialité des informations et leurs représentations sensibles. Pour cela, il inscrit sa recherche-création dans le contexte des « villes résilientes». Ainsi, il explore différents moyens matériels pour augmenter la perception des données liées à la qualité de l’environnement (qualité de l’air, variations de température et pollution sonore) afin de renforcer les rapports sensibles entre les citoyens et leurs milieux de vie.

Brice Ammar-Khodja est affilié à EnsadLab (Paris) au sein du groupe de recherche Reflective Interaction (dir. Samuel Bianchini) et avec l’Université Concordia (Montréal) au sein du Speculative Life Biolab (dir. Alice Jarry), du Centre for Sensory Studies (dir. David Howes) et de la Concordia’s Canada Excellence Research Chair in Smart, Sustainable and Resilient Communities and Cities (dir. Ursula Eicker). Brice est également membre du reseau international de recherche-création Hexagram.

Codirecteur de la revue typographie Pied de Mouche , Brice Ammar-Khodja est également impliqué dans la création d’ateliers et d’outils pédagogiques à destination du grand public.

Site internet : b-ak.com

Julie Blanc

Julie Blanc est designeuse graphique et étudiante-chercheuse. Elle prépare un doctorat en ergonomie et design au sein de l’équipe C3U (laboratoire Paragraphe, Université Paris 8) sous la direction d’Anne Bationo Tillon et la co-direction de Samuel Bianchini. Ce doctorat s’inscrit dans l’école de recherche universitaire ArTeC (Art, Technologies et Création).

À EnsadLab, Julie travaille dans l’axe Experimental Publicization du programme de recherche Reflective Interaction. Ses travaux et ses recherches portent essentiellement sur la conception d’objets éditoriaux multisupports, prenant donc en compte, à la fois le numérique et l’imprimé. Il s’agit principalement d’étudier le récent passage des logiciels de Publication Assistée par Ordinateur à l’utilisation de technologies et de méthodes du développement web (HTML5, CSS3, javascript, epub) dans les chaînes éditoriales et tout particulièrement dans les pratiques du design. Elle aborde ainsi les implications de la compositions automatisée sur les formes sensibles.

Julie prend part aux recherches collectives du groupe PrePostPrint et travaille au développement de Paged.js, une bibliothèque JavaScript libre et open source pour concevoir des livres imprimés depuis les navigateurs web.

site internet : julie-blanc.fr

Samuel Bianchini (PhD – HDR)

Responsable du Groupe de recherche « Reflective Interaction »

Samuel Bianchini est artiste et enseignant-chercheur (maître de conférences habilité à diriger des recherches) à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD, Université PSL, Paris).

Ses réalisations mettent en œuvre des opérations physiques autant que symboliques, en contexte, en public et en temps réel, nous incitant à contempler, à réfléchir autant qu’à agir. Soutenant le principe d’une “esthétique opérationnelle”, Samuel Bianchini interroge les rapports entre nos dispositifs technologiques et nos modes de représentation et d’opération impliquant de nouvelles formes d’expériences esthétiques, d’organisations socio-politiques et de rapport à l’environnement. Pour cela, il collabore avec des scientifiques et des laboratoires de recherche en ingénierie : Limsi-CNRS (Laboratoire pour la mécanique et les sciences de l’ingénieur, Orsay), Orange Labs, CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, Saclay), ISIR (Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique, Sorbonne Université-CNRS), etc.

Il vit et travaille à Paris. Avec plus de 100 expositions collectives et 20 expositions personnelles, ses œuvres sont régulièrement exposées en Europe et à travers le monde : Jeu de Paume (Paris), Zürcher Gallery (New York), Centre Georges Pompidou (Paris), Wood Street Galleries (Pittsburgh), Institut français de Tokyo, Stuk Art Center (Leuven), Nuit Blanche (Toronto), Medialab Prado (Madrid), Palais de Tokyo (Paris), Kunsthaus PasquArt (Bienne), Waterfall Gallery (New York), Art Basel, Deutsches Hygiene-Museum (Dresde), Musée national d’art contemporain d’Athènes, FIAC (Paris), Laboratoria (Moscou), Biennale de Théssalonique, Rencontres Chorégraphiques de Carthage, Centre pour l’image contemporaine de Genève, Biennale de Rennes, La Ménagerie de verre (Paris), space_imA et Duck-Won Gallery (Séoul), Nuit Blanche (Paris), Musée d’art contemporain Ateneo de Yucatán (Mexico), Cité des sciences et de l’industrie (Paris), Zentrum für Kunst und Medientechnologie (ZKM, Karlsruhe), Musée d’art moderne de la Ville de Paris, La Villa Arson (Nice), etc.

En relation étroite avec sa pratique artistique, Samuel Bianchini a entrepris un travail théorique qui donne lieu à de fréquentes publications et conférences. Il a donné plus de 200 conférences à travers le monde et a publié plus de 70 textes chez des éditeurs comme les Éditions du Centre Pompidou, les Éditions Jean-Michel Place, MIT Press, Analogues, Burozoïque, Hermes, Les presses du réel, Springer, etc. En tant qu’auteur, directeur ou co-directeur d’ouvrages, il a publié 7 livres dont, en co-direction avec Erik Verhagen, l’ouvrage collectif de référence Practicable. From Participation to Interaction in Contemporary Art, Éd. MIT Press, 2016 ; en co-direction avec Emanuele Quinz, l’ouvrage collectif Behavioral Objects 1 – A Case Study : Céleste Boursier Mougenot, Sternberg Press (distribué par MIT Press), 2016 ; et, avec Mari Linnman, À Distances – Œuvrer dans les espaces publics, les Presses du réel, 2017.

Né en 1971 à Nancy, il a étudié l’art à travers différentes approches : Beaux-arts (Post diplôme, École régionale des Beaux-arts de Nantes), Arts Décoratifs (EnsAD, École nationale supérieure des Arts Décoratifs, Paris), Art & Design (Central Saint Martins College of Art and Design, Londres), Arts appliqués (Ensaama, École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art, Paris), Arts et métiers (Cnam, Paris) et Arts plastiques (Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne).

Il a soutenu sa thèse de doctorat au Palais de Tokyo avec une exposition personnelle et, plus récemment, une habilitation à diriger des recherches (HDR) au croisement de problématiques artistiques, technologiques et politiques, intitulée Dispositifs artistiques, dispositifs politiques. Une esthétique opérationnelle comme faculté de mobilisation individuelle et collective. Il est aujourd’hui enseignant-chercheur à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD) – Université Paris Sciences et Lettres (PSL), où il dirige le groupe de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab (laboratoire de l’EnsAD) sur les dispositifs interactifs et où il est également co-responsable de la Chaire arts et sciences mise en place en 2017 avec l’École polytechnique et la Fondation Daniel et Nina Carasso. Il est membre de l’Équipe d’accueil SACRe (Sciences Arts Création Recherche – EA 7410) de PSL et engagé sur le programme doctoral qui y est associé et pour lequel il dirige des doctorants en art et en design. Il est également membre du réseau de recherche-création canadien Hexagram et membre associé du Cluster d’excellence Matters of Activity, Humboldt Universität zu Berlin.

Site internet : www.dispotheque.org

Publications (sélection)

Articles :
• Research Gate : http://www.researchgate.net/profile/Samuel_Bianchini
• Academia : https://ensad-fr.academia.edu/SamuelBianchini

Ouvrages :
• « Practicable. From Participation to Interaction in Contemporary Art », Éd. MIT Press, Cambridge / Londres, 2016 :
https://mitpress.mit.edu
• « Behavioral Objects », Éd. Sternberg Press, Berlin / New York, 2016 :
http://www.sternberg-press.com
• « Audience Works », Éd. mfc-michèle didier, Bruxelles, 2013 :
http://www.micheledidier.com
• « Recherche & Création. Art, technologie, pédagogie, innovation », Éd. Burozoïque et École nationale supérieure d’art de Nancy, Montrouge, 2009 ; réédité par Art Book Magazine, Paris, 2012 :
www.artbookmagazine.com
• « Simulation technologique & matérialisation artistique – Une exploration transdisciplinaire Arts / Sciences », Éd. L’Harmattan, Paris, 2011 :
http://www.editions-harmattan.fr
• « Joseph Beuys – Films et vidéos », Éd. Centre Pompidou, Paris, 1994 :
www.centrepompidou.fr

David Bihanic (PhD)

Designer, fondateur de l’agence de création FXDESIGNSTUDIO (FXDS) et maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne — rattaché à l’Unité Mixte de Recherche ACTE (UMR 8218) et associé à l’Équipe d’Accueil CALHISTE (EA 4343) ainsi qu’à EnsadLab — David Bihanic examine les différents paradigmes de visualisation et de manipulation de larges ensembles de données (data design). Recourant à l’analyse esthétique cognitive des organisations visuo-graphiques de l’information, il sonde de nouvelles pistes et opportunités de conception créative (procédés, techniques, modèles, systèmes de représentation et d’exploration de données) augurant une plus grande plus-value de traitement « utilisateur ». Fort aujourd’hui d’une solide expérience professionnelle, David a acquis une parfaite maîtrise des techniques, des outils et des méthodologies du design. Auteur de nombreux ouvrages, chapitres d’ouvrages et articles scientifiques à l’articulation du Design et des Sciences de l’Ingénieur (croisant les versants pratiques et théoriques), ses recherches portent également sur l’étude des nouvelles interfaces utilisateur (cf. interfaces cartographiques, tangibles, adaptatives, relationnelles, etc.).

Site internet : www.davidbihanic.com

Dominique Cunin (PhD)

Dominique Cunin est diplômé de l’École nationale supérieure d’art de Nancy et de l’EESI de Poitiers (Master 2). Son projet artistique a pour thématique la représentation et l’appréhension de l’espace via les technologies numériques de l’image. Sa pratique comprend des animations et vidéos en images de synthèse, des installations interactives, le développement de logiciels expérimentaux, des environnements partagés en ligne ou encore des œuvres sur supports mobiles. Un voyage d’échange d’une année au Japon à l’université d’art de Kanazawa lui permet d’étudier le japonais, qu’il parle couramment depuis. Il est aujourd’hui doctorant à l’Université Paris 8 sous la direction de Jean-Louis Boissier, chercheur-intervenant à EnsadLab – École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris (programme Écrans mobiles et Récits interactifs), et enseignant à l’École Supérieure d’Art de Valence depuis 2011. Il a eu l’opportunité d’être le commissaire de l’exposition Continuum, programme officiel de Luxembourg 2007, au sein de la capitale européenne de la culture. Ses travaux sont présentés dans des expositions liées à des programmes de recherche comme In-Out (2006-2008, Paris – Citu), Temps Perdu, Vestige d’une second life (2009 – Galerie 9, Nancy – Ensa Nancy) ou dans des expositions d’art contemporain (Moving-Worlds, triennale de la jeune création 2010, Luxembourg) et publie dans des revues en ligne (2010 – So Multiples) ou dans des ouvrages collectifs imprimés (2009 – R&C – Recherche & Création – Burozoïque/Ensa Nancy). Sa participation à Isea 2011 a impliqué l’usage de Mobilizing, langage de programmation pour écrans mobiles a destination des artistes plasticiens, dont il est le codéveloppeur depuis 2008 et le principal acteur. Mobilizing a occasionné la mise en place d’une collaboration avec le Iamas (Japon) et la HEAD de Genève, où Dominique est intervenant ponctuel dans le Master Media Design.

Site internet : dominiquecunin.acronie.org

Alexandre Dechosal

Particulièrement intéressé par les médias numériques et le design graphique, Alexandre Dechosal intègre l’École Supérieure d’Art et Design de Valence (Drôme) en 2007, où il obtient un DNAT puis un DNSEP. Durant cinq années d’études, sa pratique s’est orientée autour des questions du graphisme à l’écran dans des contraintes ergonomiques. Également basées sur nos usages, ses recherches l’ont amené à interroger la mobilité des interfaces graphiques. Alexandre rejoint ensuite EnsadLab en 2012, d’abord dans le programme EMeRI, puis dans DiiP, devenu Reflective Interaction, en 2013. Il participe à plusieurs événements comme Surexposition, où il conçoit l’identité et l’interface de l’application. Depuis 2015 et encore aujourd’hui, il continue sa pratique en tant que graphiste indépendant et reste intimement lié au projet élaboré par Reflective Interaction : l’interface du MisB Kit, l’identité et les déclinaisons d’interface utilisateur de Mobilizing-js, Discontrol Party #3, l’identité et le design du site de l’axe de recherche Reflective Interaction, etc.

Site internet : alexandre.dechosal.free.fr

Keyvane Alinaghi

Après une formation de développeur multimédia, Keyvane Alinaghi se penche très vite sur la création d’images par ordinateur (compositing, 3D, PAO). Compositeur de musique éléctroacoustique dans le cadre des Master class du Studio de recherche et de production musicales Art Zoyd. Son envie de mêler les média sons et images dans des espaces interactifs se concrétise en 2006 par l’intégration du Master « Création et ingénierie numériques – Scénographie interactive » à l’Université de Valenciennes. Il y développe des installations interactives traitant le son et l’image en temps réel et réalise des interfaces ergonomiques de contrôle pour le traitement sonore lors de performances live. Il poursuit actuellement ses recherches dans le cadre du programme DRii du Cycle supérieur de recherche & création (programme de recherche aujourd’hui devenu le Groupe Reflective Interaction) de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs et participe, en tant qu’ingénieur d’études, au projet de l’Agence National de la Recherche « Praticable ». Son travail s’axe sur les notions de « cohérence gestuelle » (ou comment rendre l’action du spectateur, dans un dispositif hybride, consciente et évidente) et sur les interactions collectives (pièces participatives destinées à un grand nombre d’utilisateurs).

Site internet : http://faceboobs.org/web/

Marie-Julie Bourgeois

Après avoir étudié la communication visuelle, Marie-julie Bourgeois a travaillé dans l’audiovisuel en tant que Directrice Artistique. En 2008, elle obtient le Mastère spécialisé création en nouveaux médias de l’ENSCI dans lequel elle amorce une recherche plastique utilisant les technologies numériques. Elle développe des dispositifs interactifs sur les enjeux de la télé-présence, où l’objet caméra envahit notre quotidien. L’installation Tempo (cartographie du ciel en temps réel) a été exposée à la « Nuit Blanche 2008 », dans le cadre du festival « Némo », au festival « SIANA » à Évry puis au Brésil. Le projet Extension du Vide (Caméra virtuelle comportementale) a été présenté dans le cadre de « Futur en Seine » au Pavillon de l’arsenal et au festival « PIKSEL » en Norvège ainsi qu’à « Ososphère 2011 ». En 2009, elle obtient une bourse de créateur numérique de la fondation Jean-Luc Lagardère pour Distorsion parallèle (interface de manipulation temporelle) projet qu’elle développe au sein du cycle de recherche DRii (programme de recherche aujourd’hui devenu le Groupe Reflective Interaction). En 2011, elle obtient un Master 2 recherche à Paris 8 en Art contemporain et nouveaux médias avec un mémoire sur l’interactivité partagée dans les installations artistiques multi-spectateurs in situ dirigé par Jean-Louis Boissier, sujet qu’elle prolonge en thèse à l’école Doctorale esthétique, science et technologie des Arts à Paris 8.

Site internet : mariejuliebourgeois.fr

Julie Brugier

Julie Brugier est designer d’objets, doctorante au sein du programme Sciences, Art, Création, Recherche (SACRe) et intégrée au groupe de recherche Reflective Interaction (EnsadLab). Elle initie en 2012 un travail autour des situations de crise (migration, prostitution, crise climatique) et développe un intérêt pour la recherche de terrain. Chacun de ses projets sont précédés d’un temps d’immersion dans un environnement singulier, qu’elle documente et sur lequel s’appuient ses productions. Dans ses travaux récents, Julie questionne le renouvellement symbolique, technique et esthétique de nos cadres de vie au regard de la crise climatique, notamment une tendance de ce renouvellement qui valorise le frugal, le pauvre ou encore la subsistance, et qui place ces notions comme des valeurs positives et fondatrices pour le design. Son travail s’articule entre une production plastique d’objets questionnant nos ressources et outils de production, des événements publics ponctuels conçus comme des temps d’expérimentation et un travail de recherche plus théorique.

Site internet : www.juliebrugier.com

Antoine Desjardins

Antoine Desjardins est engagé depuis de nombreuses années dans un travail artistique autour de la question de la sculpture et de sa constitution. Ses sujets variés utilisent les tensions entre les valeurs culturelles et les organisations naturelles que révèlent les images graphiques ou photographiques. Après une maitrise sur « l’emploi des matériaux plastiques dans l’art » à l’Université de Provence Aix-Marseille (1980), Antoine réside et travaille à New York de 1981 à 1990, périodes où son travail est présenté dans différentes galeries et institutions aux États-Unis et en Europe. Il s’installe à Paris où il continue son travail en axant à partir de 1994 ses réflexions sur l’influence des outils et langages numériques dans les processus de création de la forme en art. Il se consacre à l’enseignement de l’art depuis 1993 en privilégiant l’évolution des systèmes de représentation et des moyens de production et leurs incidences sur la forme. Il a fondé des ateliers de pratique digitale de la sculpture et de l’objet dans les écoles nationales d’art de Nancy et Limoges. Il a été membre des comités de programme de colloques de l’école des Mines de Nancy (« Métallurgie, Art, Informatique 2003 », « Iris, sens et essence de la couleur 2005 ») et est intervenu sous de multiples formes dans diverses écoles d’art et universités (« Pertinence des outils numériques dans les processus de création de formes et d’images » École d’art de Trèves (Allemagne) 2004, « Dust & Digital. On the incidence of digital tools in object conception and creation » Jingdezhen Ceramic Institute, Jingdezhen, Province du Jiangxi, Chine, 2008, « Eines informatiques en els processos de creacio » Facultad de Bellas Artes de l’Université de Barcelone 2009, « Plurivocité et ubiquité des outils numériques » l’École d’État des Beaux-Arts de Yerevan, Arménie 2010, etc.) et a collaboré avec des professionnels (Société NSided, conception du logiciel Quidam3D, 2005, Metallurgie Rml-MicronEst, Florange, 2010…). Son travail artistique est régulièrement montré en galeries et expositions diverses. Il porte depuis 2015 des Modules de recherche & création à l’EnsAD (http://re0010111100001010form0101111100001010digit.ensadlab.fr/ 2015, http://beamskaikaolin.ensad.fr/ 2016), (rep-derap.ensad.fr 2017 et 2018), enseigne en Art Espace et porte des questions liées à l’impression 3D-4D au sein du groupe Reflective Interaction à EnsadLab.

Site internet : ownwo.net

Quentin Bréant

Quentin Bréant est né en 1986 au Havre. Il rejoint l’École Régionale des Beaux-Arts de Rouen après son cycle secondaire et obtient en 2009 son DNSEP arts en axant son travail sur la fiction et la politique. Ses fictions mêlent à la fois réalité et imaginaire, géopolitique contemporaine et situations absurdes. Ses réalisations ne s’attachent pas qu’à un seul medium, la pluralité des moyens employés permet au spectateur divers chemins d’accès. En 2009, il rejoint l’École Supérieure d’Arts du Havre en section Design Graphique. Il découvre alors une nouvelle facette du multimédia et crée des programmes prenant en compte l’activité de l’utilisateur. Il explore alors les multiples possibilités de l’interactivité, des rythmes sonores aux mouvements dans l’espace, il attache une grande importance au résultat graphique de l’œuvre.

Silvia Dore

Silvia Dore est designer graphique et co-fondatrice du studio Stéréo Buro, enseignante et étudiante-chercheuse sur les pratiques émergentes de processus participatifs en design graphique. Actuellement étudiante en master II recherche à l’Université de Strasbourg, elle entame l’année pre-doctorale à l’EnsadLab dans le groupe « Reflective Interaction ». Membre de l’AFD depuis 2019 pour l’éthique des marchés publics, elle co-organise l’exposition « Point commun ».

Site Internet : www.stereo-buro.com

Marion Flament

Marion Flament est artiste plasticienne et scénographe, elle travaille aujourd’hui en collaboration avec différents créateurs en conjuguant une réflexion sur l’espace avec la production d’œuvres sous la forme de dispositifs et de performances. Scénographe de formation, diplômée de l’école Boulle en 2010, elle obtient en juin 2014 le master de l’EnsAD. Actuellement étudiante-chercheuse à EnsadLab au sein du programme Reflective Interaction, en lumière interactive, elle élabore son travail autour de l’expérience du quotidien par l’observation de phénomènes physiques et de sensations liés à notre environnement proche, afin de questionner notre propre pratique de l’espace personnel.

Site internet : marionflament.com

Socorro Castro García (PhD)

Socorro Castro García est enseignante-chercheure (Profesora Titular de Universidad) au laboratoire de recherche de l’Area de Química Inorgánica à l’Université de Coruña (UDC). Depuis son doctorat sur les matériaux magnétiques à l’Université de Santiago de Compostela, Socorro se consacre à la recherche et le développement des matériaux fonctionnels. Pendant son stage post-doctoral (1996-1998) à l’Université Paris 6 (France), elle s’est concentrée sur la préparation, la description et l’analyse de matériaux (conducteurs ioniques) qui ont des propriétés électriques et optiques. Après avoir intégré à l’Université de Coruña en 1998 dans le groupe Solid State Chemistry dirigé par María Antonia Señarís Rodríguez, elle continue de faire des recherches sur les matériaux fonctionnels qui ont des propriétés électriques, magnétiques et/ou optiques. Socorro est co-auteure d’un brevet, de plus de soixante-dix articles scientifiques publiés dans des journaux internationaux et de plus de cent trente communications scientifiques dans des congrès nationaux ou internationaux. Elle a participé à vingt et un projets de recherche et intervient régulièrement en tant que chercheuse dans d’autres laboratoires internationaux (Université de Paris 6, France ; Université Diderot-Paris 7, France ; University of Berkeley, U.S.A., European Synchroton Radiation Facility, Grenoble, France ; Institute Laue Langevin-Neutrons for Science, Grenoble, France ; École nationale supérieure des Arts Décoratifs, Paris, France). Elle a dirigé cinq thèses de doctorats et plusieurs thèses de masters. Socorro fait partie du comité de révision pour des journaux scientifiques tels que Chemical Science, ACS Applied Materials & Interfaces, Chemical Engineering Journal, Journal of Colloid and Interface Science, Journal of Physics D: Applied Physics, Materials Science and Engineering B, Journal of Solid State Chemistry, Journal of Physics and Chemistry of Solids, Journal of Physics: Condensed Matter, Journal of Alloys and Compounds, Materials Research Bulletin, Acta Crystallographica Section B, Journal of Magnetism and Magnetic Materials, IEEE Transactions on Magnetics, etc. Elle donne des conférences, des cours magistraux et participe à des workshops dans des bibliothèques, des musées ou des écoles, en lien avec les sciences qu’elle défend activement.

Site internet : https://cica.udc.es/es/grupo/quimica-molecular-y-de-materiales

Igor Galligo

Igor Galligo a reçu initialement une formation en sciences humaines aboutissant à l’obtention de trois masters : en philosophie contemporaine et en esthétique à l’université Paris 1 Sorbonne, et en sciences politiques à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Il donna une direction différente à son travail en découvrant la peinture abstraite, dont la pratique artistique devint prépondérante sur ses activités théoriques et impulsa un nouveau développement à sa réflexion. Ce dialogue entre poïétique et theoria le conduisit à réaliser un quatrième master au sein du département d’Arts et Sciences de l’art de l’université Paris 1. Depuis fin 2012, il développe sa réflexion sur les sujets de « dispositifs ambiantaux » et de dissémination de l’attention, sous la direction de Bernard Stiegler, directeur de l’Institut de Recherche et d’Innovation du Centre Pompidou. En 2013, il rejoint le programme de recherche Dispositifs Interactifs et Performatifs d’EnsadLab, dirigé par Samuel Bianchini (programme de recherche aujourd’hui devenu le Groupe Reflective Interaction). Il est également membre associé du GERPHAU, site de recherche de l’UMR MCC/CNRS – LAVUE (Laboratoire Architecture Ville Urbanisme Environnement), et membre d’Ars Industrialis, association dirigée par Bernard Stiegler visant à penser une politique industrielle des technologies de l’esprit. Depuis octobre 2013, il est enseignant en philosophie et sémiotique du design à l’École de Condé. En 2013, Igor termine l’édition d’un ouvrage collectif réunissant des contributions artistiques et scientifiques sur le thème des dispositifs artistiques et des interactions situées. Depuis novembre 2013, il dirige avec Bernard Stiegler au Centre Pompidou un séminaire de recherche international et pluridisciplinaire sur la thématique de l’Écologie de l’attention. En avril 2014, sur une orientation artistique de cette thématique de recherche, il coordonnera un séminaire aux côtés d’Yves Citton, destiné aux étudiants du master Curatorial Critical Cybermedia de la Haute École d’Arts et de Design de Genève. Pour le printemps 2014, il projette d’organiser un colloque à l’EnsAD sur le sujet des « dispositifs ambiantaux ». Sa production artistique et design se concentre principalement sur la réalisation d’installations lumineuses expérimentales. La photographie, la vidéo expérimentale, la musique électronique et la peinture sont également des media qu’il utilise. En automne 2013, il reçoit une commande en design-lumière de la SARL Batofar pour le réaménagement lumière de la partie extérieure de ce nightclub parisien. Depuis novembre 2013, un partenariat de recherche & création entre l’EnsAD et l’École Supérieure de Physique et Chimie Industrielles de la ville de Paris est en cours de réalisation pour la production d’un dispositif lumineux en lien avec ses recherches sur la dissémination de l’attention.

Lucile Haute (PhD)

Lucile Haute est artiste, docteure en arts plastiques, maîtresse de conférences en design à l’Université de Nîmes, chercheuse associée à EnsadLab. Ses recherches portent sur le design graphique, éditorial et interactif, le livre d’artiste et l’édition d’art (imprimée, hybride ou numérique), les méthodologies et formes de publication de la recherche en art et en design, les nouvelles formes de publication, le design des éditions scientifiques (revues, ouvrages) et sur les formes hybrides de récit (texte lu et à lire, mis en espace ou en images). Elle a étudié l’habitabilité du monde contemporain en incarnant une certaine figure du cyborg, réalisant des performances à la lisière des espaces tangibles et numériques. Elle utilise des techniques et outils contemporains : des plus traditionnels (dessin, design objet, bois, photographie) aux plus contemporains (technologies numériques, réalité virtuelle, application). Elle dirige la collection liteʁal qui réunit des livres numériques et imprimés, en anglais et en français, dédiés à l’art contemporain, au design et à la recherche dans ces domaines, édités par Art Book Magazine (Paris). Chaque essai, œuvre ou texte publié dans ce cadre fait l’objet d’expérimentations graphiques, typographiques, interactives, plastiques et esthétiques. En se proposant d’explorer les régimes de sensibilité du livre à l’ère de l’ubiquité numérique, cette démarche constitue une recherche en et par le design. Elle est membre permanent de l’EA 7447 – PROJEKT, composante de l’Université de Nîmes, et membre associé de l’EA 7410 – SACRe (Sciences, Arts, Création, Recherche), composante de Paris Sciences et Lettres Research University. Ses travaux sont documentés sur son site lucilehaute.fr. Elle est membre fondateur du collectif Hyperfictions.org.

Publications (sélection)

• Lucile Haute, « Que dansent sorcières et designers à travers les strates d’instanciation de la recherche. », dans Revue Azimuts #51 Formation, Cité du Design de Saint-Étienne, 2020.
• Lucile Haute, « Performances contemporaines : actualisations d’un devenir cyborg », dans Sylvie Bauer &alt., Subjectivités numériques et Posthumain, Rennes, PUR, 2020, p.187-200.
• Lucile Haute, « Livres mécaniques et chimères numériques », dans Revue Back Office #3 Écrire l’écran, Paris, B42, 2019, p. 72-83.
• Renée Bourassa, Lucile Haute, Gilles Rouffineau (dir.) Revue Sciences du Design #08 Éditions numériques, Paris, Puf, 2018.
• Lucile Haute et Julie Blanc, « Publier la recherche en design : (hors-)normes, (contre-)formats, (anti-)standards », dans la revue Réel Virtuel #6 : Les normes du numérique, 2018.
• Lucile Haute et Julie Blanc « Standards du web et publication académique » dans CodeX n°1, Paris, édition HYX, 2017, pp. 14-15.
• Lucile Haute, « Chapitre V – Design des catalogues d’exposition sur supports numériques. Études de cas. » et « Chapitre VII – Portfolio : Conception graphique de catalogues d’expositions numérique. » dans Alexandra Saemmer et Nolwenn Tréhondart (dir.), Livres d’art numériques : de la conception à la réception, Paris, Hermann, juin 2017, pp.109-123 et pp 139-149.
• Lucile Haute, « L’hyperfiction Conduit d’aération : entre littérature et design, construction d’un roman augmenté pour tablettes et liseuses », in Les écrans tactiles mobiles, Anaïs Guillet (dir.), Paris, éd. publie.net, 2015.

Autres :

Directrice de la collection liteʁal chez l’éditeur Art Book Magazine (Paris).
From Bits to Paper, Filipe Pais (dir.), collectif, imprimé 24x32cm + ePub, 196 pages, 2018, langue : anglais.
La création en actes, enquête autour d’une exposition de Pierre di Sciullo, Francesca Cozzolino (dir.), collectif, ePub, 2020, langue : français.
Directrice éditoriale de la revue Hybrid dédiée aux arts et médiations humaines (PUV).

Charlotte Gautier

Charlotte Gautier est artiste plasticienne, scénographe et étudiante-chercheuse. Elle vit et travaille à Paris. Diplômée de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 2014, sa pratique est transversale et concerne aussi bien le champs de Arts Visuels que ceux de la Scène. Son travail a fait l’objet de plusieurs expositions en France et à l’étranger (Nuit Blanche de Bruxelles, 6b, La générale, Hors-les murs du Palais de Tokyo, Cité des Arts, Mairie du 5ème, Casa de Velazquez à Madrid, Centre National des Arts de la Scène à Beijing, etc.). En 2014, elle intègre le groupe SAIL d’EnsadLab, et travaille en collaboration avec des artisans verriers afin de créer des dispositifs lumière intégrant le verre soufflé. Nourrie de ce travail sur les caustiques (interactions entre la lumière et le verre), elle intègre en 2015 le groupe Reflective Interaction d’EnsadLab. Elle y développe un travail de recherche sur la lumière inspiré par les phénomènes naturels ainsi que sur les connexions et interactions entre le public, l’œuvre et l’espace d’exposition. Elle tente par cela de recréer des espaces immersifs dans lesquels le numérique et l’analogique se combinent afin d’écrire des partitions lumineuses organiques. Ses dispositifs génèrent ou révèlent des dimensions sensibles à même de bouleverser l’expérience esthétique. Ils plongent le spectateur dans une situation où la perte de repères ouvre un espace imaginaire, où le corps bascule hors du temps et de l’espace pour une expérience sensorielle simultanée de la lumière, du mouvement et de la matière.

Site internet : charlottegautiervantour.fr

Rahma Khazam (PhD)

Apres des études de philosophie à l’Université d’Edimbourg et d’histoire de l’art à la Sorbonne, Rahma Khazam a obtenu son doctorat en esthétique et sciences de l’art à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Ses recherches abordent l’esthétique contemporaine ainsi que les nouveaux mouvements philosophiques comme le réalisme spéculatif et le nouveau matérialisme. Elle collabore depuis 2016 à l’axe de recherche « Behavioral Objects » (avec EnsadLab et l’EUR ArTec), notamment en explorant les aspects philosophiques des objets à comportement, leur agentivité, leur non-anthropomorphisme et leur non-anthropocentrisme, ainsi que leur pertinence pour des notions comme posthumain ou sujet/objet. Rahma intervient régulièrement dans des conférences internationales, dont « Deleuze + Art: Multiplicities, Thresholds, Potentialities » (Trinity College, Dublin, 2016),  « Nonhuman Agents » (Art Laboratory, Berlin, 2017), « L’écho du réel » (Paris, 2019), « RE:SOUND – 8th International Conference on the Histories of Media Art, Science and Technology 2019 » (Aalborg University, Denmark, 2019), « Hacking the Computable » (HMDK Stuttgart, 2020), et « Cultural Logic of Environmentalization » (Leuphana Universität, 2020 et 2021). Affiliée à l’Institut ACTE Paris 1, elle est membre de l’AICA (Association internationale des critiques d’art) et de la DGA ( HYPERLINK «  »Deutsche Gesellschaft für Ästhetik). 


Publications récentes (sélection) : 
• « Distant Affinities : Speculative Realism and the Philosophy of Gilles Deleuze », Lithuanian Journal of Philosophy, Volume 18, no. 4, 2016
• « From the Object to the Hyperobject : Art After the New Art History », in Newest Art History: Wohin geht die jüngste Kunstgeschichte?, Verband österreichischer Kunsthistorikerinnen und Kunsthistoriker (dir.), 2017
Une poétique pragmatiste : Considérations sur l’œuvre de Franck Leibovici, Rahma Khazam (dir.), Dijon: Les presses du réel, 2018
• « Art, Science and the Mutant Object », in Post-Specimen Encounters Between Art, Science and Curating, Bristol : Intellect, 2020
• « Son et Image : Face au Réel », in L’écho du réel, Paris: Editions Mimésis, 2021 
• « Clement Greenberg’s Modernism: Historicizable or Ahistorical? » in Historical Modernisms, London : Bloomsbury, 2021
• « Ikonische und spekulative Wende : Von Visualität zu Realität », inNach der ikonischen Wende. Aktualität und Geschichte eines Paradigmas, Berlin: Kadmos, 2021 

Annie Leuridan

Annie Leuridan vit dans le Nord de la France. Elle est scénographe-lumière, paysagiste, militante, co-auteure de documentaires, assistante de réalisation. Elle crée la lumière de spectacles, de dispositifs plastiques et d’expositions. Son parcours suit les chemins de l’opéra et du théâtre contemporain quand ils visitent différentes formes scéniques – du rapport bi-frontal aux petites formes itinérantes. Aujourd’hui, elle se consacre principalement à la lumière de danse (Mylène Benoit, Nathalie Baldo, Cyril Viallon, Amélia Estevez avec qui elle co-signe Fôret/Selva) eu égard aux traitements des espaces, volumes, couleurs et rythmes en tant qu’éléments de la narration. La rencontre avec des plasticiens (Isabelle Bonté, Marie-Julie Bourgeois, Mathieu Bouvier, Hervé Lesieur, Laurent Pernot) la conduit à traiter la lumière en tant que matière même de l’œuvre. Elle travaille la lumière d’expositions initiées par un collectif de Poètes Urbains – Les Saprophytes, qui ont pour objet la création d’utopie urbaine. Depuis 2004, son travail s’accompagne d’une remise en cause des outils qui conditionnent la forme et l’écriture de la lumière. Cette recherche s’appuie sur les techniques actuelles (capture de mouvement, images animées, utilisation d’ordinateur personnel et de logiciel libre) pour les croiser à des outils plus traditionnels tel jeu d’orgue et projecteurs de scène. Cela lui permet d’en re-visiter l’usage.

Lia Giraud

Lia Giraud est artiste plasticienne, doctorante au sein du programme « Sciences, Art, Création, Recherche » (PSL) et étudiante-chercheuse dans le programme de recherche DiiP/EnsadLab (programme de recherche aujourd’hui devenu le Groupe Reflective Interaction). Elle débute ses études à l’École nationale supérieure d’art de Cergy-Pontoise (ENSAPC) et poursuit sa formation à l’EnsAD dans le secteur photo-vidéo dont elle sort diplômée en 2011. Durant son cursus, elle bénéficie d’un échange avec l’Université du Québec à Montréal (UQÀM) en Master 2 d’art visuel et médiatique. Ses photographies ont été publiées aux Éditions Textuels (Catalogue Sita-suez environnement, 2010) et par l’Agence française de développement (AFD) au Cambodge (Série Ambivalences, 2011). Son travail à fait l’objet de plusieurs diffusions et expositions en France et à l’étranger (Jeu de Paume, Centquatre, MARTa Herford museum en Allemagne, « Galerie du Cedex » à Montréal, Institut français des Pays-Bas, Arte, polka magazine, etc.). Sa pratique de photographe-vidéaste documentaire l’a menée à questionner notre rapport à l’image et le rôle qu’elle occupe dans notre construction de la réalité. Dans ses travaux (riffs, glasses, dollaralia project), elle déplace l’image de sa fonction de médium pour en faire son sujet d’étude. En proposant au public d’expérimenter la « matière de image », elle cherche à rendre visible les évolutions du rapport homme/image. Depuis 2010, elle s’intéresse plus spécifiquement à l’influence des nouveaux modes de représentation numériques, explorant la porosité des frontières entre biologique et numérique. Elle s’attache notamment à analyser et imaginer de nouveaux modes de représentation à cette interface. Son processus de création artistique et scientifique, l’amène à collaborer avec d’autres artistes et avec les laboratoires parisiens, notamment l’équipe CEE du Muséum national d’Histoire naturelle (Projet Algae-graphies), le laboratoire Kastler-Brossel de l’ENS (film-documentaire InVisible) et plus récemment le laboratoire de chimie de la matière condensée de Paris (Collège de France / UPMC) et l’institut de minéralogie et de physique des milieux condensés (projet Stromatholites).

Site internet : www.liagiraud.com

Raphaëlle Kerbrat

Actuellement artiste et étudiante-chercheuse dans le programme de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab, Raphaëlle Kerbrat a obtenu son diplôme des Beaux-arts de Nantes en 2017. Dans son travail, elle s’intéresse au paradoxe de l’« immatérialité » numérique en regard de l’hyper-matérialité des infrastructures qui la supportent. Les dispositifs artistiques qu’elle développe tentent de révéler des phénomènes « infra-ordinaires », issus des usages des technologies numériques, par une manipulation matérielle de leurs supports. En confrontant les systèmes de traitement de l’information à leur propre condition, ils traduisent le lien paradoxal et indéfectible entre numérique et analogique, information et matière, langage et support.

Site internet : raphaellekerbrat.com

Corentin Loubet

Diplômé d’un master en design objet et espace obtenue en 2020 à l’ESAD de Reims, Corentin s’intéresse tout d’abord à l’affection envers les objets, et plus précisément à la manière dont des objets dit « intelligents » stimulent des réactions émotionnelles particulières chez un utilisateur.

En 2021, il intègre l’année pré-doctorale d’EnsadLab au sein du groupe de recherche Réflective Interaction. Peu à peu, il concentre son intérêt vers la notion de curiosité comme métaphore du processus de collecte de donnée réalisé par les assistants intelligents. Partant du constat que ce fonctionnement caché et parfois intrusif entraine une défiance ambiante à l’égard de ces dispositifs, il propose de s’interroger sur la façon dont un design d’objet et de comportement d’objet pourrait révéler ce processus, en vue de clarifier la relation que ces assistants virtuels entretiennent avec l’utilisateur.

En parallèle de son pré-doctorat, Corentin co-fonde en 2021 le studio de design Bureau Commun au sein duquel il s’intéresse avec plusieurs créateurs à l’impact du numérique dans la société.

Lyes Hammadouche

Lyes Hammadouche est né à Alger en 1987, venu en France en 1993 et diplômé de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 2013. Dans ses productions, il crée un cycle, il entretient un rythme, il englobe un espace et tente d’en percevoir le détail. Il cherche la limite entre l’immobilité et le mouvement. Ses créations sont des vecteurs visant à étirer la conscience ponctuelle et fuyante du temps. Lorsque toute l’attention est happée dans chaque seconde qui passe, lorsque l’esprit entre dans un état quasi méditatif, proche du vide, il peut alors faire la pleine expérience du temps. Aujourd‘hui, il est étudiant en doctorat PSL-SACRe en arts appliqués. Samuel Bianchini, artiste et enseignant-chercgeur à l’EnsAD et Jerôme Sackur, chercheur en sciences cognitives à l’ENS, codirigent sa thèse.

Site internet : www.lyes.info

Florent Levillain (PhD)

Florent Levillain est chercheur en psychologie cognitive, spécialiste de l’interprétation du comportement perçu. Il est actuellement maître de conférence à l’Université de Technologie de Compiègne (UTC), au sein du laboratoire COSTECH, dans le département Technologie et Sciences de l’Homme. Il a obtenu son doctorat à l’université Paris 8 Saint Denis, après un séjour de recherche à l’International School for Advanced Studies (Trieste, Italie). À la suite d’un séjour postdoctoral à l’université Johns Hopkins (Baltimore, EU), Florent a intégré le groupe de recherche Reflective Interaction pour développer un ensemble de réflexions sur les fondements de l’interprétation du comportement d’objets robotisés. Florent développe en ce moment des méthodes expérimentales pour déterminer le caractère expressif d’un mouvement, ainsi que des modèles théoriques permettant de penser la nature des intuitions ontologiques à l’égard des objets animés. Florent travaille également au développement de paradigmes d’évaluation de l’interaction avec des essaims de robots, ainsi qu’en situation de réalité virtuelle.

Site internet : www.florentlevillain.com

Publications (sélection)

• Levillain, F., & Zibetti, E. (2017). Behavioral artifacts: The rise of the evocative machines. Journal of Human Robot Interaction, 6(1), 4-24.
• Abe, N., Laumond, J-P., & Levillain, F. (2017). Using a dance notation system to generate movements in a humanoid robot: The utility of Laban notation for robotics. Social Science Information, 56(2).
• Levillain, F., Zibetti, E., & Lefort, S. (2017). Interpretating the behavior and interacting with autonomous robotic artworks. International Journal of Social Robotics, 9(1), 141-161.
• Zibetti, E., & Levillain, F. (2016). « Off Road: Profiling the artwork and the audience experience ». In S. Bianchini & E. Quinz (Eds), Behavioral Objects 1. A Case Study: Céleste Boursier-Mougenot. Sternberg Press.
• Bianchini, S., Levillain, F., Menicacci, A., Quinz, E., & Zibetti, E. (2016). « Towards behavioral objects: A twofold approach for a system of notation to design and implement behaviors in non- anthropomorphic robotic artifacts ». In J-P. Laumond & N. Abe (Eds.), Dance Notation and Robot Motion. Springer.
• Bianchini, S., Bourganel, R., Quinz, E., Levillain, F., & Zibetti, E. (2015). « (Mis)behavioral Objects: Empowerment of users vs. empowerment of objects ». In D. Bihanic (Ed.), Empowering Users through Design. Interdisciplinary Studies and Combined Approaches for Technological Products and Services. Springer.
• Levillain, F., & Zibetti, E. (2012). Segmentation et perception intuitive dans l’interprétation de l’action. Quels liens possibles ? Proposition d’un niveau intermédiaire de représentation. L’Année Psychologique, 112(2), 277-308.
• Levillain, F., St-Onge, D., Zibetti, E., & Beltrame, G. (2018). More Than the Sum of its Parts: Assessing the Coherence and Expressivity of a Robotic Swarm. 2018 27th IEEE International Symposium on Robot and Human Interactive Communication (RO-MAN), 583–588. https://doi.org/10.1109/ROMAN.2018.8525640

Anahita Hekmat

Anahita Hekmat une artiste iranienne des nouveaux médias. Son travail comprend un large éventail de supports traditionnels tels que la photographie, le dessin, la vidéo et les installations de nouveaux médias technologiques comme les installations interactives et urbaines, les sites internet et les projets de médias alternatifs. Elle travaille aussi bien seule qu’en collaboration avec des ethnologues, des musiciens, des programmeurs et d’autres spécialistes pour créer des expériences multidisciplinaires et multimédia. Elle croise la méthodologie ethnographique et l’imagination subjective. Ses oeuvres dialoguent avec le visible et l’invisible. Anahita cherche à exprimer avec la vision, ce que nous voyons en vivant la réalité et l’image mentale que cette réalité a crée dans notre esprit. Elle exploite des espaces fermés, des tunnels creusés ou construits, des pièces sombres et des endroits cachés pour tracer une trajectoire pour les spectateurs dans le cadre d’une expérience in situ. En utilisant des éléments architectoniques liés au passé et détruits (comme les vestiges), elle s’interroge sur la capacité d’un espace spécifique à rappeler et à réactiver la mémoire du passé dans le temps présent. Le monde de l’enfance est un motif récurrent dans son œuvre. L’enfance et les rites de passage servent de base de référence pour les unités temporelles universelles. Ainsi, chaque spectateur peut trouver une base spatio-temporelle qui est à la fois très personnelle et commune. Dans ses vidéos, elle travaille à partir de fragments d’images (filmées en général lors de ses voyages) qui créent une approche documentaire. En éditant, étirant le temps, manipulant et superposant les images, elle fait jaillir une fiction poétique et mythique. En général, son travail construit un temps suspendu dans lequel les personnages, abstraits de leurs dimensions spatiales, effleurent les frontières du documentaire et de la fiction. Dans ses installations, elle confronte plusieurs écrans qu’elle met en dialogue. Ce type de médium permet aussi aux images de résonner avec les sons pour déconstruire le temps ordinaire. Elle utilise généralement la projection comme réminiscence des faits qui ont été vécus. Le son a une grande importance dans son travail. La composition sonore est utilisée pour introduire la spatialité. Cette dernière ajoute la distension du temps dans les univers fermés de Anahita : les couches audio superposées avec leurs images correspondantes, pour fournir un espace à explorer, un puits de mémoire.

Site internet : anahitahekmat.net

Aurélie Hoegy

Aurélie Hoegy est une jeune artiste et designer française, diplômée de l’ESAD de Reims : DNAPP en 2011, puis de la Design Academy d’Eindhoven au Pays-Bas : Master Design Contextuel en 2013. 
Elle interroge et explore les frontières entre normalité et anormalité dans le quotidien. Son travail nous entraîne hors de notre univers connu et des fonctions usuelles des objets, pour nous emmener vers une nouvelle liberté d’expression et une approche hybride du design. Aurélie investigue et repousse les frontières du design en le travaillant sous de multiples formes et avec différents médiums : dessin, film, objet, installation, scénographie et performance. Sa MacGuffin lamp créée dans le cadre de son Master à Eindhoven a été très vite remarquée et exposée au festival du Design de Shenzhen, au Salon du Design de Milan, au Van Abbe museum d’Eindhoven et enfin au Mudac à Lausanne. Plus récemment, sa collection Dancers a reçu en septembre 2015 le Prix du Jury Rado Star Prize Paris Design Week et le Prix du jury Pure Talent Contest IMM Cologne en Allemagne en janvier 2016. Invitée au Palais de Tokyo en avril 2016 pour le Festival Do Disturb, elle commence un travail de Performance et Danse autour de sa dernière collection de chaises Dancers, en collaboration avec le compositeur Londonien Scanner, des danseurs contemporains et la costumière Cécile Germain. Puis, une nouvelle création performance est présentée en septembre au Silencio club de décoré par David Lynch à Paris en collaboration avec la Paris Design Week et Design Academy d’Eindhoven. D’autres représentations de la performance ont été données par la suite, toujours en 2016 à Londres 
(« What’s up » curateurs : Susanne et Lawrence Van Hagen) et à Bruxelles (Breaking & Construct – 4 pièces – Galerie Ephémère – curateurs Stéphanie d’Oglandes, Julia Van Hagen et Done). Plus récemment, elle a été invitée par Lidewij Edelkoort à présenter trois pièces de la collection Dancers dans l’exposition « Wild Things » au Museum Texture pour la Biennale Kortrijk Interior en Belgique et dans l’exposition The Graduate(s) à la Carpenters Workshop Gallery de Londres.
 Depuis 2016, elle contribue au programme de Master Design Contextuel à la Design Academy d’Eindhoven en proposant des workshops expérimentaux dans lesquels elle pousse les étudiants hors de leur zone de confort.
 Aurélie poursuit son travail de recherche sur la flexibilité des limites entre objet, corps et espace en proposant d’utiliser des outils et des méthodes non conventionnels pour approfondir la compréhension de l’objet, notamment par la mise à jour de sa relation avec le corps. Prenant appui sur les convergences de recherche entre design, chorégraphie, science et ingénierie robotique, la designer explore de nouveaux environnements et matériaux pour donner corps à une hybridation entre corps et objet.

Site internet : www.aureliehoegy.com

Filipe Pais (PhD)

Filipe Pais est conférencier, chercheur, commissaire d’exposition et artiste. Il vit entre Londres et Paris.

Filipe s’est particulièrement intéressé à la façon dont les courants artistiques contemporains et de design interrogent les programmes technologiques. Il a traité des questions telles que la transparence, le blackboxing, le comportement, le jeu, la dématérialisation, le flux, l’immersion, la gouvernance algorithmique, l’écologie, la vie après google.

Il est actuellement chercheur au sein groupe Reflective Interaction de EnsadLab (laboratoire de l’EnsAD – École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, Paris) et enseigne dans les domaines de l’art, du design et des jeux à Noroff University en Norvège, Paris 1 Panthéon-Sorbonne Université, Nouvelle École Parsons à Paris et Sciences Po à Reims.

Au cours de ses recherches doctorales intitulées Experience and Meaning-making Process in Interactive Arts – The influence of play and aesthetic distance in interactive art encounters (UT Austin Portugal, FEUP, Université de Porto), Filipe s’est intéressé aux effets de l’expérience artistique dans le jeu. Par la suite, il a travaillé comme chercheur post-doctoral dans le cadre du projet The Behavior of Things (EnsadLab et Université Paris 8) explorant la notion de comportement dans les objets. Il a également été élève de SPEAP, Master of Arts and Politics dirigé par Bruno Latour et Valérie Pihet à Sciences Po, Paris.

Ces dernières années, il a été commissaire des expositions Playmode (Maat, Lisbonne, 2019), From Bits to Paper (Le Shadok, Strasbourg, 2016) et Re-enter Lisbon (CPAI, Lisbonne, 2012). Ses œuvres d’art ont été présentées dans plusieurs festivals et événements artistiques au Portugal et à l’étranger.

Site internet : la-neige-en-ete.net/filipe/

Publications

• Pais, F. (2018). From Bits to Paper, Art Book Magazine, Paris.
http://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=6657

• Pais, F. (2018). Le Retour des Objets, Quasi Objets et Super-objets. éd. Fondation Calouste Gulbenkian — Délégation en France, Paris, 2018.
https://gulbenkian.pt/paris/publication/filipe-pais/

Tom Huet

Tom Huet est artiste plasticien, concepteur lumière, scénographe. Diplômé de l’EnsAD en 2012, son travail recouvre divers types de réalisations : installations sonores et lumineuses, mise en scène de pièces immersives, sculptures cinétiques, scénographies d’évènements et de théâtre, créations sonores. En parallèle de ses recherches à EnsadLab dans le groupe Reflective Interaction, axe lumière interactive, il réalise des collaborations avec différents artistes et compagnies et encadre des ateliers pédagogiques « installation sonore et lumineuses » dans des écoles collèges et lycées. Les flux, le renversement, le vertige et le néant font partie des notions principales qu’il explore. L’apparence de la simplicité, le minimalisme, sont le résultat d’une démarche qui met en œuvre une réflexion amenant à la pureté des formes, en passant, au quotidien, par le refus du gaspillage, la tentative de récupération et le détournement d’objets. L’idée est de trouver une forme juste tout en faisant appel à une économie de moyens. Dans ses travaux, la lumière et le son interagissent et troublent la perception de l’espace, ils opèrent ainsi des modifications sensibles de celui-ci. Son travail autour des phénomènes de la perception, du reflet, de l’illusion, va au-delà de la raison et se situe avant le sentiment. Il amorce les débuts troubles et confus d’une sensation. Il cherche grâce à la puissance évocatrice de ces éléments à créer des espaces psychoplastiques, autrement dit, des espaces qui peuvent traduire des sentiments et procurer des sensations, des espaces chargés émotionnellement.

site internet : tomhuet.com

Tomek Jarolim

De ces études en informatique à l’IUT, Tomek Jarolim garde un goût prononcé pour la logique du codage qu’il développe à l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence, où il obtient le DNSEP avec les félicitations du jury en 2009. Il y crée notamment des installations interactives et sonores telles que la série des Espaces de Silence et Shout ! qui interrogent sur la présence du corps dans l’espace et renvoient directement au spectateur son statut de regardeur. En 2008, Tomek transpose son univers numérique et coloré pour la scénographie de Shades of White, conçu sur une chorégraphie de Bruno Péré pour le festival « Les Affluents » du Ballet Preljocaj. La même année, il part à the School of the Art Institute de Chicago, où il se concentre principalement sur un travail sonore. En découle une pièce intitulée Ut Queant Laxis, dont un extrait, « C », est chorégraphié par Beth Jucovy pour le festival « Innovation in Dance » à New York. En 2009, il expose Invisibles, une installation générative sur écrans, à la 14e Biennale des Jeunes Créateurs d’Europe et de la Méditerranée et à l’exposition « Tout Doit Apparaître », qui lui permettront d’engager un nouvel axe de travail plus sensoriel. Il continue de développer cette piste pour une adaptation de l’opéra Ring-Saga d’après Wagner dans une mise en scène d’Antoine Gindt prévue pour 2011.

site internet : www.tomek.fr

Quentin Juhel

Quentin Juhel est un graphiste qui s’intéresse aux outils numériques et leur pouvoir aliénant sur son utilisateur et sa pratique, qu’il soit designer ou amateur de technologie moderne. Diplômé DNSEP (Diplôme national supérieur d’expression plastique) de la Haute école des arts du Rhin à Strasbourg. En octobre 2017, il intègre le laboratoire EnsadLab de l’École nationale supérieur des Arts Décoratifs de Paris, au sein duquel il démarre une recherche autour du pouvoir aliénant des outils numériques dans le champs du design graphique. Il interroge tout autant les formes graphiques, la pratique et l’idéologie intrinsèque aux outils du designer. Il s’intéresse aussi à la création d’instrument non conventionnel de création. Enfin, de façon plus globale, il questionne les enjeux sociaux, politiques et économiques de nos outils inhérents à leurs usages.

Sites internet :
juhel-quentin.fr
verso-blog.fr

Selma Lepart

Selma Lepart est une artiste plasticienne, diplômée de l’École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. Son travail se construit sur une convergence pluridisciplinaire : en impliquant des recherches du domaine des Arts, des sciences, de la sociologie, des Sciences de l’ingénierie (robotique et informatique) et des sciences cognitives. Elle explore à travers son travail les notions d’apparition et de codification du monde ainsi que les questions relationnelles entre l’être humain et les objets / la matière, proposant ainsi au regardeur un contrat précis de modèle de sociabilité plus ou moins concret. On se retrouve devant une manifestation dotée d’une intelligence sensible, qui n’est pas là pour entendre nos injonctions, mais pour exprimer une volonté propre, imposant ses conditions d’échange.

Sites internet :
www.selmalepart.com
www.bipolar-production.com/bipolar/artistes/selma-lepart

Emanuele Quinz (PhD)

Emanuele Quinz est historien de l’art et commissaire d’exposition. Titulaire d’un doctorat en Esthétique, il est maître de conférences à l’Université Paris VIII et enseignant-chercheur à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs. Il intervient régulièrement aussi dans d’autres Universités et écoles d’art, comme Sciences Po, l’UQAM Montréal, l’Accademia Nazionale di Belle Arti Brera et NABA à Milan, l’Haute École d’Art et Design de Genève. Ses recherches explorent les convergences entre les disciplines dans les pratiques artistiques contemporaines : des arts plastiques à la musique, de la danse au design et la mode. Responsable du programme de recherche « Behaviors. Objets à comportement entre art, science et design » financé par le Labex ARTS-H2H, en partenariat avec l’EnsAD, le service Prospective Industrielle du Centre Georges Pompidou et le laboratoire Chart-Lutin Université Paris 8 – Cité des Sciences et de l’Industrie. Depuis 2012, il est également chargé des publications pour le Labex ArtsH2H. Il a dirigé plusieurs ouvrages dont Du corps à l’avatar (anomos, 2000), La scena digitale (avec A. Menicacci, Marsilio, 2001), Digital Performance (anomos, 2002), Interfaces (anomos, 2003) et MilleSuoni, Deleuze, Guattari e la musica elettronica (Cronopio 2006), Strange Design (2013). Il a été commissaire d’expositions internationales comme Invisibile (Sienne, 2004), et, avec L. Marchetti, Experience Design (Bolzano, 2005), FIRs : Fashion Italian Roots (Bruxelles 2004), en:trance (Bolzano 2004, Paris 2006-2007), Dysfashional (Luxembourg, 2007 ; Lausanne, 2008 ; Paris 2009 ; Berlin, Moscou 2010, Jakarta 2011), Basic Instincts (Berlin 2011, Arnhem, Shenzhen 2012), The Dutch Paradox (Paris 2012).

Olivain Porry

Né à Fort-de-France en 1990, Olivain Porry est diplômé d’un DNSEP de l’ESBANM. D’abord intéressé par la peinture, il a élaboré, au cours de ses études, une réflexion qui se concentre sur le rapport de l’individu aux technologies de communication. L’essentiel de sa pratique artistique réside dans la création de programmes, machines et processus génératifs et participatifs. Son attrait pour les sciences de l’information et de la communication l’a poussé à envisager un doctorat au sein d’EnsadLab où il interroge la notion de perception dans les réseaux et au travers des technologies de communication.

Site internet : olivain.art

Jonathan Pêpe

Jonathan Pêpe né à Toulouse en 1987 à était formé à L’École National Supérieure d’Art de Bourges (DNAP et DNSEP) puis au Fresnoy, Studio national des arts contemporains (diplôme du Fresnoy, avec les félicitations du jury). Il suit actuellement une formation pré-doctorale à l’ENSAD Lab dans le groupe de recherche « réflective interaction » à l’école nationale supérieur des arts décoratifs de Paris. 

Ses recherches plastiques en perpétuelle mutation peuvent se matérialiser sous la forme de dessins, de films, d’installations vidéo, interactives, numériques et robotiques. L’artiste produis des fictions en détournant des techniques contemporaines telles que la 3D ou encore la « soft-robotique » , au travers d’œuvres telles qu’Exo-biote (2015) ou Haruspices (2019), qui mettent en scène des sculptures de silicone en mouvement, qui feignent de respirer. Certaines installations sont des mises en espace de vidéos pouvant être soit interactives, soit évolutives (Follow Path 2016, Stalagmèmes 2017, Involuntary Park 2019-2021). D’autres vidéos sont des films à voir en salle (Corps Creux 2014, Graveyard Connexion 2020, Haruspices (le film) 2020, Bassin d’attraction 2021). 

Au fil de son parcours il à notamment exposé à Paris, Lille, Bruxelles, Madrid, Rome, Moscou, Budapest et Taïwan. Il présente en ce moment à la Triumph Galerie à Moscou un film réalisé dans le cadre du prix Wicar qui donna lieu à une résidence à Rome : Bassin d’attraction. 

Oussama Mubarak

Oussama Mubarak est développeur informatique et mène un projet de recherche à EnsadLab en partenariat avec le Cnam dans les domaines de l’IHM, le design d’interaction et la visualisation de données. Né en Jordanie en 1982, il a effectué des études en informatique aux États-Unis avant de s’installer en Europe en 2007. Il a depuis travaillé sur de multiples projets culturels et expérimentaux en utilisant les nouvelles technologies en collaboration avec des artistes et des agences de création numérique. Sa thèse, intitulée « Designing and Modeling Collective Co-located Interactions for Art Installations », explore les installations d’art numérique qui mettent en œuvre des interactions collectives co-localisées, se focalisant sur les conditions – qu’elles soient spatiales, matérielles ou humaines – qui affectent la capacité pour les participants de coconstruire une expérience esthétique commune en l’absence d’orchestration ou d’un objectif pré-annoncé à atteindre, et propose un ensemble d’outils et de lignes directrices pour la conception de telles installations.

site internet : semiaddict.com

Anna Schaeffner

Anna Schaeffner, est designer d’interaction et chercheuse. Après des études de design produit en France elle a obtenu un Bachelor (2018) et un Master (2021) en design d’interaction, à la Kunsthochschule Weissensee à Berlin où elle réside depuis 2015. Ses différentes expériences professionnelles à l’étranger ; à San Francisco ou Copenhagen, lui ont permis d’affiner sa pratique du design, autour de l’élaboration de nouvelles formes d’interactions hybrides, qui mêlent nouvelles technologies et préoccupations sociétales et environnementales. Aujourd’hui elle collabore sur de nombreux projets avec un studio de design berlinois, en parallèle Anna est inscrite en année pré-doctorale à EnsadLab, dans le groupe réflective interaction.
Sa recherche porte sur la softrobotic, et le design de la déformation, comme vectrice de déplacement, comme capacité d’adaptation matérielle dynamique et d’expressivité. Par la pratique du design, elle explore la déformation pour tendre à d’autres formes de rapport entre objets robotisés et leurs environnements. 

Site internet: anna-schaeffner.com

Marie-Luce Nadal

Marie-luce Nadal est une architecte et artiste plasticienne basée à Paris. Son travail est porté sur la représentation de la manipulation du climat dans le contexte de l’anthropocène. Il s’exprime à travers des formes plastiques, des performances et des installations. Fuyant les illustrations théoriques, elle utilise des représentations symboliques pour produire des expériences esthétiques à diverses échelles (micro, méso, macro) dans le but de sensibiliser un plus large public à l’obsession du contrôle climatique telle qu’elle se précise aujourd’hui. En 2012, elle propose TALWEG une interprétation plastique du « Bateau Ivre » de Rimbaud sous forme de voyage à travers un climat fait d’objets raboutés, retravaillés, détournés. Puis, elle intègre le programme doctoral SACRe. En 2012, elle organise « les Apparences du Hasard », projet collectif ayant pour objet la perception du vent et de sa trace au prieuré Sainte Eulalie (66). Son travail a fait l’objet de plusieurs expérimentations publiques et expositions collectives à Paris au 6B, au Laboratoire de la création, à la Cité Internationale des Arts, à la galerie Rhinocéros, et à la Gaîté Lyrique. Elle a été récemment sélectionnée pour exposer au Palais de Tokyo dans le cadre des MODULES FONDATION PIERRE BERGE – YVES SAINT LAURENT. Elle poursuit actuellement ses recherches artistiques dans le cadre du doctorat SACRe au sein de DiiP/Reflective Interaction (EnsAD) et du laboratoire de Physique et Mécanique des fluides des Milieux Hétérogènes PMMH (ESPCI).

Site internet : www.marielucenadal.com

Diego Ortiz

Artiste Franco-Colombien né à Cali en Colombie en 1980, Diego Ortiz vit et travaille à Marseille. Son travail interroge les rapports entre réalité et fiction par la création des dispositifs interactifs et des expériences audiovisuelles ayant recours principalement aux technologies mobiles. Il propose ainsi des contextes relationnels qui bouleversent la place et le rôle du spectateur dans le processus de création et de diffusion de l’œuvre. Il a présenté son travail, entre autres, au Cinéma de L’Alhambra et La Friche Belle de Mai à Marseille, à la DRAC Rhônes Alpes, au festival Empreintes Numériques à Toulouse ainsi qu’à l’étranger (Espagne, Suède). À travers son travail d’artiste, il s’intéresse aussi à l’évolution des industries créatives et culturelles (ICC) et réfléchit à la façon dont les œuvres artistiques peuvent s’inscrire dans un espace de représentation adapté à une économie durable. Avec l’artiste Javiera Tejerina-Risso, il dirige Flux(o), un laboratoire interdisciplinaire de création qui réunit des artistes, programmeurs, scientifiques autour de l’expérimentation et la mise en œuvre d’expériences impliquant les arts, les nouveaux médias et la recherche scientifique. Il est actuellement artiste associé à ZINC et participe au programme de recherche DiiP d’EnsadLab, devenu Reflective Interaction.

Sites internet :
www.discrepances.com
www.fluxo.fr

Dominique Peysson

Dominique Peysson vit et travaille à Paris. Elle est plasticienne, après avoir été scientifique. Elle a débuté sa carrière professionnelle comme maître de conférences en physique pendant trois ans, après avoir fait un post-doc à l’université de Cambridge (Angleterre) et une thèse à l’ESPCI. Elle a travaillé sur les propriétés de matériaux polymères possédant un caractère cristal liquide. Elle est ensuite devenue illustratrice autodidacte et a publié de nombreuses illustrations dans des journaux ou des livres, et créé ou illustré une douzaine de livres pour enfants. Elle a ensuite renoué avec la formation universitaire et a suivi le cursus L3, M1, M2 à Paris 8 (Saint Denis) en art contemporain et nouveaux média (mention Très Bien). Elle a actuellement une pratique de plasticienne et vient d’intégrer le programme DRii d’EnsadLab (programme de recherche aujourd’hui devenu le Groupe Reflective Interaction) à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, au sein duquel elle a pour objectif de faire le lien entre les laboratoires de physique et la recherche en art contemporain. Elle a commencé en octobre 2011 une thèse de doctorat à Paris 1 Sorbonne dirigée par Olga Kisseleva : « Expérience esthétique, expérience physique : les nouveaux matériaux à l’épreuve de l’interactivité ». Elle enseigne depuis 2012 à l’École Nationale des Ponts et Chaussées (ENPC) avec l’équipe enseignante du cours « Arts, sciences, Technologies, Société : Pratiques de Médiation Scientifique ». Elle a organisé des évènements Art/Sciences. Elle donne des cours d’arts plastiques à des enfants et des adultes dans les centres culturels de Rueil-Malmaison depuis 2005.

Site internet : dominiquepeysson.net

Bertrand Sandrez

Graphiste formé à l’École Supérieure d’Art des Pyrénées de Pau (DNAP option Design Graphique et Multimédia ainsi qu’un DNSEP option Design Graphique et Multimédia), Bertrand Sandrez rejoint EnsadLab, le laboratoire de recherche de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, en 2011 pour suivre un post-diplôme d’une durée de trois ans. Au sein du pôle Écrans Mobiles et Récits Interactifs porté par Jean-Louis Boissier et Dominique Cunin, puis du pôle Reflective Interaction soutenu par Samuel Bianchini, il concentre son travail à la création de nouvelles formes de récit en s’appuyant sur la conscience de mobilité des écrans mobiles. Il se concentre aujourd’hui sur son travail de graphiste tout en continuant sa recherche au sein d’ateliers dans des collèges ou lycées notamment avec la Fondation 93 de Montreuil.

Alexandre Saunier

Alexandre Saunier vit et travaille à Paris. Après des études d’ingénieur du son à l’ENS Louis Lumière, il rejoint EnsadLab en 2012, d’abord dans le programme EMeRI, puis dans DiiP, devenu Reflective Interaction, en 2013. Disposant d’une formation couvrant les différents domaines de l’ingénierie sonore et des dispositifs interactifs, son travail se situe le domaine du « physical computing ». Il est notamment technicien au Artlab de Digitalarti et travail régulièrement en tant qu’ingénieur pour des artistes contemporains comme Zimoun ou Antonin Fourneau. Il associe dans son travail systèmes physiques et informatiques afin de questionner notre perception des machines et d’y chercher un lien sensible avec les processus les plus abstraits.

Site internet : www.alexandresaunier.com

Marcos Serrano

Né à Madrid, Marcos Serrano vit et travaille à Paris. Docteur en Interaction Homme-Machine et designer d’interaction, Marcos s’intéresse depuis longtemps à la frontière entre science, art et design. Après une formation en informatique à l’Université Polytechnique de Madrid (UPM) et à l’École Nationale Supérieure d’Informatique de Grenoble (ENSIMAG), Marcos s’oriente vers l’interaction homme-machine, domaine pluridisciplinaire qui lui permet de porter un autre regard sur le monde numérique. Il intègre alors l’équipe de recherche IIHM du Laboratoire d’Informatique de Grenoble, où il réalise son doctorat et participe à divers projets de recherche. Entre autres, Marcos est responsable d’un groupe de travail (workpackage) au sein du projet de recherche européen OpenInterface, dédié à l’interaction multimodale. Ses travaux de thèse en Interaction Homme-Machine portent sur les méthodes conceptuelles et logicielles pour prototyper des interfaces multimodales, des interfaces mettant en jeu plusieurs modalités d’interaction, telles que la parole, le geste ou le toucher. Il intègre en 2008 le programme DRii du Cycle supérieur de recherche & création (programme de recherche aujourd’hui devenu le Groupe Reflective Interaction) de l’École nationale supérieure des arts décoratifs (EnsadLab) afin de poursuivre ses recherches sur la conception de dispositifs interactifs.

Site internet : www.marcanudo.com

Céline Shen

Céline Shen est une artiste designer française. Formée à Paris, elle commence des études de Philosophie à la Sorbonne.  Sa passion pour la mode l’amène à suivre une formation de Designer Vêtement à l’ENSAD à Paris et en parallèle des études de Chorégraphie à l’ISAC de Bruxelles.  Ses collections sont inspirées de l’aura du vêtement et des techniques artisanales de couture flou acquises après avoir fait ses premiers pas au sein de la Maison Alaia. Entre l’art et la mode, ses créations vestimentaires sont à la croisée entre plusieurs disciplines, les arts numériques de surveillance,  la photographie, la performance, l’installation, la vidéo et la chorégraphie.

Elle suit actuellement l’année pré-doctorale à l’EnsadLab au sein du groupe « reflective interaction ».

Paul Souviron

Paul Souviron est né en 1979 à Oloron St-Marie. Après plusieurs années passées dans le domaine de l’électrotechnique, il intègre les Arts Décoratifs de Strasbourg en 2003 et sera diplômé d’un DNAP avec félicitations du jury en 2006. Il passe sa quatrième année à l’UQÀM de Montréal où il intègre l’atelier de robotique, système actif. Il obtient son DNSEP aux Arts Décoratifs de Strasbourg en 2008. En Septembre 2008 il participe à une résidence à la Laiterie de Strasbourg pour la construction et la production d’une installation sonore active Assault v2.0 présentée pendant le festival Osophère 2008. En 2008-2009, il est étudiant-chercheur du Cycle de Recherche, Création et Innovation de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsadLab).

Site internet : paulsouviron.net

Lauren Tortil

Lauren Tortil est une artiste sonore et chercheuse, sa démarche se traduit par des formes plurielles—publications, installations, vidéos, performances et ateliers—qui questionnent le processus d’écoute et la sémiotique du son, en regard de leur relation au pouvoir. Elle est formée de 2007 à 2010 aux Arts décoratifs de Strasbourg où elle obtient un DNAP Art en 2010. Lauren intégre ensuite la Bezalel Academy of Arts and Design en Israël et Palestine pour un échange d’un an. De retour en France en 2011, elle poursuit son parcours à l’ENSBA de Lyon en section design d’espace et obtient son DNSEP avec les félicitations du jury en 2013. Son travail a été montré dans plusieurs institutions culturelles en France telles que le Centre Pompidou, la Fondation Louis Vuitton, le Salon de Montrouge et dernièrement la Villa du Parc; et à l’étranger à la Sound Gallery (CZ) et lors de la 11e Biennale d’Architecture de Sao Paulo (BR). Par ailleurs, elle est lauréate de plusieurs résidences parmi lesquelles : la Factatory à Lyon (2018),  la Villa Belleville à Paris (2017- 2018), la Cité Internationale des Arts de Paris (2017), Générator à Rennes (2016) ou encore Triangle France à Marseille (2014).

La parution de son livre Une généalogie des grandes oreilles en 2019 (lauréat de la 5e édition du Prix révélation du livre d’artiste 2020 décerné par l’ADAGP), a donné lieu à un cycle de trois expositions personnelles et à une série de performances intitulée Lecture affective, en 2020.

Site internet : laurentortil.com

Benoît Verjat

Benoît Verjat est graphiste et designer interactif. Diplômé de l’École supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, il allie aujourd’hui, dans le champ des nouveaux médias, une réelle expertise professionnelle et un engagement prospectif relevant de la recherche. Depuis plus de cinq ans, il conçoit et réalise de nombreux projets multimédias dans le champ culturel (la Gaîté lyrique, le cneai=, le cnap, le centre d’art de la Villa Arson, Joris Mathieu) à titre personnel ou pour le compte de divers ateliers (Atelier Pierre di Sciullo, studio géneral toffe). Fort de l’ouverture que lui a permis cet investissement professionnel, mais désireux d’interroger plus en profondeur les moyens, les méthodes et les formes, Benoît s’est également engagé depuis quelques années dans des recherches qu’il met à l’épreuve dans plusieurs cadres. À ce titre, il intègre le programme DiiP d’EnsadLab (programme de recherche aujourd’hui devenu le Groupe Reflective Interaction) pour se confronter à des dispositifs interactifs avancés et en particulier à la captation gestuelle dans son rapport à l’image et à la représentation de données. Souhaitant partager cette approche aussi bien pratique que réflexive il intervient auprès de l’École nationale supérieure d’art de Nancy afin de soumettre de nouvelles logiques de production graphique et d’initier des projets mettant en pratique les nouveaux états visuels qu’elle génère. Dans cette même dynamique, il a intégré l’équipe fondatrice de l’école pointvue qui, avec des formes légères, initie à la production et l’édition audiovisuelle en réseau. Conjointement au développement et partage de ses recherches, Benoît a rejoint en 2011 le collectif de designers interactifs g-u-i qui conjugue travail de commande et recherche.

Site internet : benoit.verjat.com

Hsinli Wang

Hsinli Wang est une artiste taïwainaise qui vit et travaille à Paris. Diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, elle utilise des média variés tels que la vidéo, la photo et l’installation. Durant une résidence d’artiste à La Villa Arson (Nice) lors de l’hiver 2010-2011, Hsinli réalise un ensemble de travaux conçus et exposés selon un processus narratif provenant de son expérience sur place. Après avoir utilisé le potentiel figuratif de certains matériaux, comme la buée, elle rejoint en 2011 le programme DiiP d’EnsadLab (programme de recherche aujourd’hui devenu le groupe Reflective Interaction) pour expérimenter davantage ces matériaux et leurs capacités narratives ou interactives. Depuis 2010, elle a également entrepris de mieux faire connaître la création artistique européenne dans son pays d’origine en publiant régulièrement des articles dans des revues d’art contemporain taiwanaises et en envisageant dans un avenir proche de présenter plus concrètement des recherches et des créations européennes à Taïwan.

site internet : www.hsinliwang.com

Hernan Zambrano

Artiste diplômé de l’École des Beaux-Arts de Cali (Colombie), Hernan Zambrano obtient en 2011, son DNSEP (Master 2) à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Bourges. Pendant ces deux années, il est influencé par le travail des artistes cinétiques des années 1960, ainsi que par le croisement entre l’art et les sciences et crée ses premières installations interactives. A travers ce moyen, il explore des phénomènes physiques et optiques et donne au spectateur la possibilité d’interagir avec l’ensemble de ses pièces. Entre 2011 et 2013, il poursuit sa formation à Bourges dans le Centre d’Étude au Partenariat et l’Intervention Artistique (CÉPIA), ainsi qu’au Conservatoire en Musique Electroacoustique et Art Sonore. En 2012, il dirige une intervention artistique avec et pour de jeunes autistes au Foyer d’Accueil Médical Le Châtaignier. Cette expérience a marqué pour lui un point de départ pour explorer des nouvelles méthodes par lesquelles nous pourrions transformer la façon dont nous percevons le monde tout en essayant d’améliorer notre compréhension de ce qui est « réel » et de ce qui se cache derrière nos sens. À partir de 2013, il intègre l’EnsAD au sein du programme de recherche SAIL (science et arts des interactions lumière-matière-couleur) d’EnsadLab. Pendant ses deux dernières années de recherche, il explore les propriétés de la lumière, la perception sensorielle et les aspects psychométriques de la couleur. Il expérimente avec des matériaux tels que le verre, les pigments, les filtres, les gélatines, les sources de lumière et différentes sortes de matériaux réfléchissants. Il travaille aussi en collaboration avec des artistes, des designers, des scientifiques et des artisans d’art pour des projets de création collective mais aussi dans son projet de recherche intitulé « Sculpter la Lumière ». En septembre 2015, il intègre le groupe de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab, axe Lumière Interactive. Il travaille également en collaboration avec l’artiste sonore Daiana Romero, depuis 2014. Leur projet s’appuie sur la composition de sons captés lors de rencontres avec des populations indigènes au cœur de la forêt amazonienne, qu’ils retranscrivent ensuite dans des espaces sonores et visuels à l’aide de dispositifs immersifs en son et en lumière.

site internet : www.hernanzambrano.com

Hugo Scurto (PhD)

Hugo Scurto (1993, Marseille, Fr) est chercheur, musicien, et designer. Ses recherches adoptent des approches provenant des arts, du design, et des sciences afin d’interroger, développer, et étudier les techniques d’apprentissage machine au sein d’une écologie de la musique. Sa pratique réside dans la création de dispositifs interactifs sonores et musicaux dans lesquels l’apprentissage machine cherche à révéler et reconfigurer l’enchevêtrement des individus et de leurs environnements matériels. Hugo est actuellement chercheur postdoctoral à EnsadLab, et membre co-fondateur de wolfgang, jeune collectif de design musical basé à Paris. Avant cela, il réalise à l’Ircam une thèse de doctorat sur l’apprentissage machine et l’interaction musicale (2016-2019), et est chercheur invité au Department of Computing de l’université Goldsmiths de Londres (2015-2016). Il est diplômé en Physique de l’École Normale Supérieure Paris-Saclay (2011-2016), titulaire d’un Master en Sciences de l’Ingénieur de Sorbonne Université (2015), et formé en musique populaire à la Cité de la Musique de Marseille (2005-2011). Grâce au concours d’une diversité de personnes, Hugo a rendu publics des travaux et co-organisé des workshops au sein de plusieurs conférences internationales et revues académiques telles que NIME, SIGGRAPH, ou PLOS One, ainsi que dans des lieux culturels tels que la Friche la Belle de Mai, Le Cube, ou Lutherie Urbaine.

Site Internet : hugoscurto.com
Twitter : @hugoscurto

Francesco Sebregondi (PhD)

Francesco Sebregondi est architecte et chercheur. Son travail explore l’intersection des questions de violence, de technologie, et d’urbanisme. Depuis 2011, il travaille comme chercheur et coordinateur de projet au sein de l’agence de recherche Forensic Architecture, dont il a coédité la première publication collective Forensis: The Architecture of Public Truth (Sternberg Press, 2014). En 2020, il a reçu son doctorat du Centre for Research Architecture au sein de l’université Goldsmiths de Londres, pour ses travaux sur l’architecture du blocus de Gaza. En 2017, il a participé à la première édition du programme de design spéculatif The New Normal, à l’institut Strelka de Moscou. Depuis 2017, il est aussi chercheur au Centre for Blockchain Technology de l’University College de Londres. Ses écrits ont été publiés dans des revues telles que l’Architectural Review, Volume, Footprint, l’Avery Review, ou City, ainsi que dans une série de publications éditées. Il enseigne le design à l’École Parsons Paris ainsi qu’à l’École d’Architecture du Royal College of Art à Londres, où il est curateur invité du cycle de conférences international 2019/20. Il a délivré diverses conférences et organisé des workshops à l’échelle internationale. Son travail avec Forensic Architecture à fait l’objet de nombreuses expositions à travers le monde. En 2019, en collaboration avec la théoricienne queer Jasbir K. Puar, il a participé à l’édition inaugurale de la Triennale d’Architecture de Sharjah, avec le projet “Future Lives of Return”. Il vit et travaille entre Paris et Londres.

Site Internet : https://fsbrg.net