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reflective interaction

Tag: Bouchon

Snakable

Samuel Bianchini, Câble robotisé, 2019

Réalisation robotique : la première version de ce projet a été réalisée par Léo Quénéhervé sous la direction de Kanty Rabenorosoa avec la collaboration d’Olivier Bienz et Didier Bouchon. Les améliorations de la version actuelle ont été effectuées par François Marionnet, Alexandre Mazel, Patrick Rougeot, Pierre Roux, Matthias Revol et Jérôme Saint-Clair. Ce projet est basé sur une première expérimentation de Yoann Duams, Thomas Gaulier, David Kristanek et Léo Quénéhervé sous la direction de Kanty Rabenorosoa.

Assistant à la scénographie : Corentin Loubet

Ce projet est élaboré dans le cadre du groupe de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab (le laboratoire de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, Université PSL, Paris) en partenariat avec l’École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques (ENSMM), S.MART Franche-Comté, AS2M department / FEMTO-ST Institute avec le soutien de la Chaire Art & Sciences de l’École polytechnique, de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs – PSL et de la Fondation Daniel et Nina Carasso.

Remerciements à l’entreprise Euroflex, Pforzheim, Allemagne.


Snakable, 2020. Photos : © Samuel Bianchini

Comment le contenu d’un signal peut-il faire bouger le câble qui le transporte, comme dans le cas d’un dispositif de diffusion vidéo ? Comment ce que représente cette vidéo influerait-elle alors, dynamiquement, sur le mouvement du câble qui bouge, se tort, se débat, lentement ou par sursaut, tel un serpent pris dans un piège ?
Un écran plat est accroché face contre un mur. Il projette un halo de lumière et le câble l’alimentant en images est bien visible : il sort de l’angle de ce même mur, pour se tordre et bouger suivant l’image ainsi diffusée, celle d’une chaîne d’information en continu. 
Si les industries de la communication, comme les penseurs de ce domaine, ont encore tendance à séparer les questions relatives au contenu de celles qui concernent les dispositifs qui y donnent accès, ici, il n’en est définitivement rien.


Snakable, 2020. Photos : © Samuel Bianchini


Fossilation

Installation, 2021
Membrane en bioplastique, dispositif de captation d’énergie résiduelle du bâtiment en interaction avec la lumière

Un projet conçu collectivement par Brice Ammar-Khodja, Alexandra Bachmayer, Samuel Bianchini, Marie-Pier Boucher, Didier Bouchon, Maria Chekhanovich, Matthew Halpenny, Alice Jarry, Raphaëlle Kerbrat, Annie Leuridan, Vanessa Mardirossian, Asa Perlman, Philippe Vandal, Lucile Vareilles.

Réalisation :
–    Expérimentation et fabrication de la membrane en bioplastique : Alexandra Bachmayer, Maria Chekhanovich, Vanessa Mardirossian avec la collaboration de Brice Ammar-Khodja
–    Captation de l’énergie résiduelle : Brice Ammar-Khodja, Didier Bouchon, Matthew Halpenny, Raphaëlle Kerbrat, Asa Perlman, Philippe Vandal
–    Design lumière : Annie Leuridan avec la collaboration de Louise Rustan
–    Développement informatique : Didier Bouchon
–    Suivi de la production de l’œuvre et de sa mise en espace : Lucile Vareilles
–    Soutien technique à la production et / ou au montage : Théo Chauvirey, Corentin Loubet, Joséphine Mas, Laurent Melloul, Simon Paugoy

Ce projet à la croisée du design, de l’art, des techno-sciences et des études médiatiques, a été co-développé dans le cadre d’une collaboration internationale entre trois équipes de recherche-création (Le Speculative life Biolab de l’Institut Milieux, Université Concordia, Montréal ; Le groupe de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab – laboratoire de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs – Université PSL ; Université de Toronto Mississauga).

Ce projet co-dirigé par Alice Jarry (Université Concordia, Speculative life Biolab de l’Institut Milieux), Marie-Pier Boucher (Université de Toronto Mississauga) et Samuel Bianchini (EnsadLab / Reflective Interaction et Chaire arts et sciences) a reçu le soutien du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), de la Chaire arts et sciences de l’École polytechnique, de l’École des Arts Décoratifs – PSL et de la Fondation Daniel et Nina Carasso, d’Hexagram –  Réseau international de recherche-création en arts, cultures et technologies et de l’Institut Milieux pour les arts, la culture et la technologie de l’Université Concordia.

Ce projet a été élaboré pour l’exposition “Matières d’image” du Festival Hors Pistes 2021, commissariat de Géraldine Gomez.


  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Hervé Véronèse – Centre Pompidou
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Hervé Véronèse – Centre Pompidou
  • Photo : Hervé Véronèse – Centre Pompidou
  • Photo : Hervé Véronèse – Centre Pompidou
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Hervé Véronèse – Centre Pompidou
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Hervé Véronèse – Centre Pompidou
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Hervé Véronèse – Centre Pompidou
  • Photo : Hervé Véronèse – Centre Pompidou
  • Photo : Hervé Véronèse – Centre Pompidou
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Hervé Véronèse – Centre Pompidou
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Hervé Véronèse – Centre Pompidou
  • Photo : Samuel Bianchini

Une grande toile translucide semble flotter à l’horizontal au-dessus du sol. Sa couleur vive est légèrement animée par les lumières fluctuantes qui la traversent. De nombreux câbles sortent du dessous de cette vaste membrane voire directement de celle-ci ; ils se déploient vers les plafonds comme s’ils cherchaient à s’y accrocher. Cette surface est constituée d’un bioplastique dont l’épaisseur variable produit un motif, une image, des images. Cette longue bande souple s’apparente en effet à une pellicule laissant apparaître quelques photogrammes successifs. Plutôt que d’être l’effet d’une prise de vue, ces quasi-images proviennent d’une lente prise de forme : une empreinte forme l’image, l’empreinte d’un dispositif électronique actuel d’affichage. Tel le fossile de notre époque, la contre-forme de l’ensemble des composants mis à nus (écran plat, câbles, ordinateur et ses périphériques) est imprimée dans la matière. Mais, image après image, cette empreinte disparaît comme la maquette d’une mine à ciel ouvert progressivement ensevelie. Le processus de prise de forme ou de “déprise” de forme est ainsi figuré par le séquençage même : c’est la même image qui est représentée, mais qui, photogramme après photogramme, se fond littéralement dans son support, tel un fondu vidéo, matériel cette fois. Et si cette pellicule ne défile pas devant un projecteur, un rétroéclairage vient animer ses motifs : la lumière est instable, ses vibrations et autres variations rendent compte d’interférences provenant de la captation d’énergies résiduelles du lieu d’exposition. La membrane est non seulement suspendue au bâtiment, elle est aussi connectée avec celui-ci, via un grand nombre de capteurs déployés, avec leurs câbles visibles et pendants, tels des tentacules à la recherche de nourriture, d’énergie. Ainsi, les tuyaux et autres câbles colorés qui signent l’architecture du Centre Pompidou se voient-ils investis par ces capteurs qui convertissent en électricité différents flux et activités du bâtiment. L’ensemble constitue un dispositif en prise directe avec le lieu, configurant un éco-système où l’image, loin d’être immatérielle, est composée et compose avec différentes dimensions propres à cette situation. L’image n’est plus le simple reflet d’une réalité passée ; répondant à une forme d’archéologie des médias prospective, elle s’expose au présent comme l’empreinte matérielle située d’un futur antérieur.


Fossilation, 2021
Centre Georges Pompidou, Paris, janvier 2021.
Images : Brice Ammar-Khodja, Pierre Bouchilloux, Alain Declercq, Thomas Vauthier
Sound : Arnaud Pichon
Editing : Alain Declercq
3mn02s –  Haut débit recommandé

  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Hervé Véronèse – Centre Pompidou
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Joséphine Mas
  • Photo : Samuel Bianchini
  • Photo : Samuel Bianchini


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Hors Cadre

Samuel Bianchini et Didier Bouchon (2015)


Un cadre est accroché à un mur. Il est vide et sobre : aucun contenu, aucun fond, en bois brut, sans moulure ou autre ornement. Mais, par intermittence, il bouge, subtilement, se tord sur lui-même. Ponctuellement, ses mouvements se font plus brusques, violents même, comme s’il subissait des décharges motrices, involontaires, telles celles à l’œuvre dans les crises d’hystérie. Le cadre est comme un corps soumis à des pulsions qui le dépassent, qu’il n’est pas en mesure de cadrer. Il se donne à saisir par ses seuls mouvements et non par une quelconque représentation qu’il pourrait contenir.



Crédits

• Réalisation matérielle : Adrien Bonnerot et Ely Bessis
• Réalisation logicielle : Didier Bouchon

Projet conçu et prototypé dans le cadre de l’axe de recherche « Behavioral Objects » de l’équipe Reflective Interaction d’EnsadLab (laboratoire de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs), avec le soutien du Labex Arts-H2H et de la Fondation Bettencourt Schueller, Chaire Innovation et Savoir faire.

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