Jonathan Pêpe né à Toulouse en 1987 à était formé à L’École National Supérieure d’Art de Bourges (DNAP et DNSEP) puis au Fresnoy, Studio national des arts contemporains (diplôme du Fresnoy, avec les félicitations du jury). Il suit actuellement une formation pré-doctorale à l’ENSAD Lab dans le groupe de recherche « réflective interaction » à l’école nationale supérieur des arts décoratifs de Paris.
Ses recherches plastiques en perpétuelle mutation peuvent se matérialiser sous la forme de dessins, de films, d’installations vidéo, interactives, numériques et robotiques. L’artiste produis des fictions en détournant des techniques contemporaines telles que la 3D ou encore la « soft-robotique » , au travers d’œuvres telles qu’Exo-biote (2015) ou Haruspices (2019), qui mettent en scène des sculptures de silicone en mouvement, qui feignent de respirer. Certaines installations sont des mises en espace de vidéos pouvant être soit interactives, soit évolutives (Follow Path 2016, Stalagmèmes 2017, Involuntary Park 2019-2021). D’autres vidéos sont des films à voir en salle (Corps Creux 2014, Graveyard Connexion 2020, Haruspices (le film) 2020, Bassin d’attraction 2021).
Au fil de son parcours il à notamment exposé à Paris, Lille, Bruxelles, Madrid, Rome, Moscou, Budapest et Taïwan. Il présente en ce moment à la Triumph Galerie à Moscou un film réalisé dans le cadre du prix Wicar qui donna lieu à une résidence à Rome : Bassin d’attraction.