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reflective interaction

Tag: Lallemand

Datarase

Samuel Bianchini, installation, 2018

Réalisation informatique et design sonore : Ianis Lallemand
Dispositif de projection vidéo : idscènes

Ce projet est développé dans le cadre du groupe de recherche Reflective Interaction d’Ensadlab, laboratoire de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD – Université Paris Sciences et Lettres) avec le soutien de la Chaire arts et sciences de l’École polytechnique, de l’EnsAD-PSL et de la Fondation Daniel et Nina Carasso.

La première version de ce projet a été réalisée dans le cadre du dispositif festif interactif Discontrol Party v.3, pour “Nous ne sommes pas le nombre que nous croyons être”, un événement de la Fondation Daniel et Nina Carasso en partenariat avec La Chaire arts et sciences, et du festival de danse “Faits d’hiver” de micadanses.

micadanses, Paris, février 2018

Datarase, 2018. Photo: Samuel Bianchini

Datarase, 2018. Photo: Samuel Bianchini

Datarase, 2018. Photo : Christian Mamoun

Datarase est une installation qui met en œuvre et valorise la destruction de données numériques au plus proche de leurs lieu et temps de production. Les murs d’une grande salle sombre sont recouverts de briques, des briques projetées, chacune d’elles représentant un lot d’informations regroupées sous un même identifiant. Chaque brique affiche ainsi son “ID” qui correspond à un acteur dans Discontrol Party (spectateur, caméra, tag, smartphone, etc.) et donc à un ensemble de données relatif à la captation d’une séquence d’activité de cet acteur. Apparaissant par le haut, ces briques ainsi indexées descendent pour s’entasser jusqu’à former des lignes qui disparaissent alors, à la façon d’un jeu de casse briques. Ainsi représentée, cette disparition n’en est pas moins réelle : elle signe l’effacement concret de ces données. Déployée en marge d’événements producteurs de données, à l’instar de Discontrol Party, Datarase se présente comme une sorte de lounge à l’abri de toute captation, immergeant son public dans un environnement graphique et sonore afin de lui donner à contempler et à penser la nécessité d’une décroissance numérique qui passe par l’acceptation et même le plaisir de l’effacement.


Datarase, 2018
micadanses, Paris, nuit du 2 au 3 février 2018.
Vidéo : Alice Brygo et Thomas Vauthier
2mn08s –  Haut débit recommandé


Datarase, 2018. Photo : Christian Mamoun

Datarase, 2018. Photo : Ianis Lallemand

Datarase, 2018. Photo : Ianis Lallemand

Datarase, 2018. Photo : Alexis Komenda

Datarase, 2018. Photo : Alain Declercq

Datarase, 2018. Photo : Ianis Lallemand


Hors d’œuvres : un Poster-Brunch

Renversez la table pour un Poster-Brunch artistique et scientifique. 
Dimanche 26 janvier 2020, 12h30 – 15h Le Générateur, Gentilly


À l’occasion du festival Sors de ce corps ! – volet performance de la Biennale des arts numériques Némo, sept duos d’artistes/designers & scientifiques vous ont invité à partager un brunch atypique autant que le fruit de leur collaboration. Autour de mets raffinés et de “tables-posters” designées pour l’occasion par Grégoire Romanet, Hors-d’œuvres rassemble un public, des chercheurs des plus grandes institutions scientifiques françaises (Polytechnique, CNRS, ENS, CEA, MINES ParisTech…) et des créateurs internationalement reconnus du milieu des arts et du design.

L’évènement détourne les codes et renverse joyeusement le dispositif des “Poster sessions” scientifiques. À chaque table, entre l’apéro et le café gourmand, un duo expose sa collaboration et agence avec les convives son dispositif de présentation. Penser – manger – montrer et démontrer : ce Poster-Brunch croise allègrement les rituels du repas, du débat, de la communication scientifique et de la performance artistique.  

Aux fourneaux, la cuisinière Elsa Magne dévoile son univers sauvage et végétal. Carpaccio de poire, pommes de terre au sirop d’érable, œufs pochés aux oignons confits… Sa cuisine bio et contemporaine rend un bel hommage aux produits de nos régions. 

Au menu  : matérialisation des rêves, design de prêt-à-porter sur-mesure, crème pour voler inspirée de savoirs sorciers, impression 4D, dessins et lettres avec des gouttes d’eau, comportements collectifs d’éléments physiques et tangibles, machine pour produire sa propre énergie… Jeanne Vicerial & Yvon Gaignebet, Aniara Rodado & Emilia Sanabria, Justine Emard & Matthieu Koroma, Ianis Lallemand & Olivier Dauchot, Antoine Desjardins & Giancarlo Rizza, Samuel Bianchini & Pascal Viel, James Auger & Anne Lefebvre* partagent pour l’occasion leurs interprétations les plus inspirées du thème Sors de ce corps !.

À table !  


Nos chef.fes de rang & leurs spécialités

• Clinique Vestimentaire 

Jeanne Vicerial (Design textile) & Yvon Gaignebet (Mécatronique)
Nouveau paradigme du design vestimentaire sur-mesure

Avec sa Clinique Vestimentaire, la designeuse et docteure en design vêtement Jeanne Vicerial adapte la mode aux corps, tout en proposant de nouveaux principes de création textile écologique entre prêt-à-porter et surmesure. En collaboration avec Yvon Gaignebet, elle a élaboré une machine de “tricotissage” inspirée des fibres musculaires et d’outils industriels.
www.cliniquevestimentaire.fr/fr/bientot


• Crème pour voler

Aniara Rodado (Arts visuels et chorégraphiques) & Emilia Sanabria (Anthropologie)
Against Witch Washing – Fragment 1

La Crème pour voler est une réactualisation non-hallucinogène d’une crème fabriquée par les sorcières s’inscrivant davantage dans le soin intime que dans la cosmétique. Cette crème est le résultat d’un projet de recherche qui souligne l’invisibilisation, la mise sous silence et la dévalorisation des savoirs traditionnels féminins et indigènes, un épistémicide dans la continuité de la “chasse aux sorcières”.
https://aniara-rodado.net/2018/11/16/against-witch-washing-titre-de-travail


• Se reconnecter avec ses rêves

Justine Emard (Arts visuels) & Matthieu Koroma (Sciences cognitives)
Une plongée dans les profondeurs oniriques

Se reconnecter avec ses rêves est une traversée depuis l’invention du rêve jusqu’à sa matérialisation physique sous forme sculpturale. Justine Emard et Matthieu Koroma collaborent sur le projet de recherche Dance Me Deep – prototype (installation et performance de Justine Emard & Christine Armanger) où le surgissement de l’inconscient sous forme corporelle entre en dialogue avec les technologies 3D.
http://justineemard.com/dance-me-deep


• Manoeuvres

Ianis Lallemand (Design) & Olivier Dauchot (Physique)
Observation, projection et interprétation de comportements collectifs d’entités physiques

Inspirée d’une expérience de sciences physiques sur la formation de mouvements collectifs, Manoeuvres est un dispositif qui met en scène et en mouvement un collectif de petites entités physiques. Leurs déplacements sont traduits en images grâce à un dispositif de projection analogique. Ce théâtre d’ombres nous invite à projeter à notre tour, voire à manipuler ces entités matérielles dont l’activité pourrait bien être interprétée selon les filtres socio-politiques qui nous habitent.
www.ianislallemand.com


• Médusa in bloom

Antoine Desjardins (Arts visuels) & Giancarlo Rizza (Physique) avec la collaboration de Laurent Karst (Architecte et Design)
Surfaces articulées et polymères flexibles magnéto-réactifs

En s’inspirant de mouvements et de formes présentes dans la nature – végétales ou animales – les chercheurs de Medusa in bloom font se mouvoir des formes imprimées en 3D – et même en 4D – par réaction magnétique, créant de petites créatures aux comportements quasi-vivants, étrangement familiers.
http://ownwo.net


• Pleureuses

Samuel Bianchini (Arts visuels et design) & Pascal Viel (Physique-chimie)
Écrire avec de l’eau, dessiner avec des larmes

Qui n’a jamais contemplé des gouttes d’eau cherchant leur chemin sur une vitre ? Les projetsPleureuses etA Présent mettent en œuvre ce phénomène physico-chimique en contrôlant le parcours des gouttes. Épousant des tracés invisibles, accélérant, décélérant, les gouttes esquisses des figures, des tracés ou des lettres dont
l’expression est, de fait, conditionnée par ce processus et cette matérialité.
https://dispotheque.org/fr/pleureuses


• The Newton Machine (Table anglophone)

James Auger (Design critique) & Anne Lefebvre (Design)
Rethinking energy production and consumption througt design

Comment envisager l’apport du design à l’heure où la production, le stockage durable et la consommation énergétiques déterminent l’avenir de nos sociétés ? À travers une approche mêlant design fiction, design critique et expérimentation concrète, repenser la Machine de Newton en utilisant la force de gravitation, localement, est une façon singulière de renforcer les relations entre les personnes, les choses et l’environnement.
www.auger-loizeau.com



Crédits :
Un évènement élaboré par EnsadLab, le laboratoire de recherche de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (EnsAD – Université PSL, Paris), la Scène de recherche de l’ENS Paris-Saclay et soutenu par la Chaire arts & sciences de l’École polytechnique, de l’EnsAD – PSL et de la Fondation Daniel et Nina Carasso. Dans le cadre du week-end arts-sciences : le corps, l’artiste et le chercheur du 25 et 26 janvier 2020 au Générateur de Gentilly et du festival Sors de ce corps ! de la Biennale des arts numériques Némo. Inscrit dans la programmation de l’initiative Exoplanète Terre. 

Idée originale de Samuel Bianchini (EnsadLab, EnsAD – PSL) et Marc Dondey (Scène de recherche – ENS Paris-Saclay). 

Scénographie et design graphique : Grégoire Romanet http://gregoireroma.net/
Direction technique : Olivier Le Fur
Traiteur : Elsa Magne – Camping Sauvage
Coordination générale : Gwenaëlle Lallemand, Alice Magdelénat et Julie Sauret
Production : Elise Heizmann, Anne Dreyfus, Pauline Couturier, Anouk Chipault Le Guennec, Léa Egrelon
Remerciements : Gilles Alvarez (CENTQUATRE-PARIS – Némo), Ludivine Pangaud, Léa Malgouyres

Projets liés

Table ronde : Robotique et Industrie 4.0


Crédits : Co-de-iT for digifabTURINg


13 novembre 2019

L’Ambassade d’Italie en France, les associations Alumni PoliTo Paris, AlumniPolimi Parigi et le Réseau des chercheurs italiens en France célébreront le 500ème anniversaire de la mort de Léonard de Vinci au sein d’une table ronde pendant laquelle, en partant de son génie d’innovateur, des experts en technologie, économie, éducation et société échangeront sur l’évolution de la société technologique au XXIème siècle.

À partir de l’exemple des machines de Léonard, cette table ronde offrira un regard privilégié pour débattre sur l’évolution des métiers et des modèles sociaux de demain, mais aussi sur les compétences nécessaires pour devenir compétitifs, dans un contexte économique et commercial qui mène à l’automatisation des tâches physiques et intellectuelles.

Intervenants :
• Mariagrazia Squicciarini, économiste et responsable de Unit – OCDE
• Alberto Romele, maître de conférences en philosophie – Université catholique de Lille
• Paolo Rocco, professeur en automation et robotique – Politecnico di Milano
• Ianis Lallemand, designer et chercheur – Co.de.it, Esad TALM et EnsAD Paris
• Nicoletta Beretta, conseiller principal – COMAU Academy


Les discussions sont modérées par Catherine SIMON, experte en écosystèmes robotiques.


Table / Table

Samuel Bianchini et Ianis Lallemand, 2019


Un projet de Samuel Bianchini et Ianis Lallemand élaboré dans le cadre du groupe de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab (le laboratoire de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, Université PSL, Paris) avec le soutien de la Chaire Art & Sciences de l’École polytechnique, de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs – PSL et de la Fondation Daniel et Nina Carasso.

Ce projet a été initié dans le cadre de l’atelier « Data Materia » du symposium « Useful Fictions ». Il avait pour but de matérialiser et de concevoir des prototypes et des installations basés sur des ensembles de données (comme celles de la climatologie) afin de créer de nouveaux récits sur notre empreinte et d’explorer de nouvelles dimensions dans nos liens. La première édition de ce projet a été réalisée en collaboration avec les participants de l’atelier « Data Materia » : Jiayi Young, Filippo Fabbri, Jeanne Bloch, Jacklyn Brickman, Elín Margot, Raphaelle Kerbrat.

Lors de conférences et autres formes de débat public, l’agencement du mobilier influe sur les manières de prendre la parole. Ainsi, les tables rondes sont elles propices à l’échange. Mais, que se passerait-il si les tables distribuaient elles-mêmes la parole ? Changeant de forme suivant les mots échangés et les personnes qui les prononcent, ce mobilier deviendrait ainsi un des acteurs centraux du débat. Interrogeant les rapports fondamentaux entre le verbe et la matière, un tel projet appelle une mise en œuvre qui peut faire coïncider deux formes de tables : les tables comme mobilier et les tables de calcul, tableaux de signes rendus ainsi calculables. C’est cette mise en relation opératoire que nous cherchons alors à explorer ici en ayant recours à un tableau de mots-clés dont, dans un premier temps, les poids varient suivant l’intérêt que chaque participant au débat leur donne, puis, en temps réel, suivant leur intégration dans les paroles échangées.

La table est quadrillée par des cellules rectangulaires déformées, chacune associée à un mot-clé. L’emplacement des mots-clés dans la grille est calculé pour correspondre aux sièges des invités qui les ont proposés, afin que chaque participant à la discussion soit assis « en face » de son propre mot-clé. Initialement, la grille de mots-clés ressemble aux représentations graphiques des données tabulaires dans les logiciels de productivité de bureau. Au fur et à mesure que la discussion progresse autour de la table, les mots-clés reçoivent du poids en fonction de leur fréquence d’utilisation. Un algorithme met ensuite à l’échelle les cellules et les déforme en fonction des poids des mots, ce qui provoque un ajustement paramétrique de la forme de la table.

Cinq maquettes imprimées en 3D seront présentées à l’exposition, montrant les différents états de la table déformée. Un prototype de table dynamique en taille réelle pourrait être réalisé grâce à l’utilisation d’un maillage d’actionneurs linéaires ou hydrauliques, reliés entre eux par des joints à rotule permettant une libre amplitude de mouvement dans le plan horizontal. Cette configuration mécanique permet aux cellules du tableau de se développer librement et de mettre à jour la forme de la table en temps réel. Le poids des mots-clés pourrait être calculé par un système d’apprentissage automatique effectuant la reconnaissance et l’analyse des mots des invités.



Crédits :
Conception informatique : Ianis Lallemand
Remerciements : Aline Becq, Gwenaëlle Lallemand, Steven Lucero, Gareth Paterson, Julie Sauret, Jiayi Young.

Cloud Map

Ianis Lallemand, Fabrication numérique, 2016


Un atlas tactile d’infrastructures physiques de cloud computing. Environ 3000 centres de données et de coordonnées GPS ont été rassemblés en ligne puis mis ensemble sur une surface continue. Le nouveau relief permet d’identifier la majorité des acteurs géopolitiques importants — à l’exception de la Russie. Ce projet présente donc un index physique de l’infrastructure de réseaux mais aussi des tensions géopolitiques.




Crédits

Ce projet a été développé grâce à EnsadLab et PSL Research University, dans le cadre de SACRe – Doctorat d’art et de design. Publications : Dossier Pour la Science n° 94 (Jan. 2017), Sciences du Design n° 4 (Dec. 2016).

Manœuvres

Ianis Lallemand – Production de design (2016)


Manœuvres est un dispositif expérimental qui permet aux spectateurs de créer des images complexes fondées sur la lumière, en participant à l’organisation d’un système multi-agents physique. Entièrement basé sur des composants analogiques, ce projet présente un plateau qui vibre et des formes physiquement programmées pour convertir l’énergie en des mouvements qui sont ensuite traduits en des motifs visuels grâce à un dispoitif de projection de lumière.

Ce projet a été développé en collaboration avec Olivier Dauchot et Collective Effects & Soft Matter, une équipe issue de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI) et grâce à EnsadLab et PSL Research University dans le cadre de SACRe – Doctorat d’art et de design. Publication : Espace Pierre-Gilles de Gennes (Juin 2016).


Unspecified Clay

Ianis Lallemand en collaboration avec Co-de-iT Impression 3D, 2016


Un système expérimental de fabrication robotique produisant des structures d’argile indépendante grâce à un processus itératif de déposition, de scan et de calcul. Grâce à une boucle de rétroaction fermée, des couches successives d’argiles s’empilent l’une sur l’autre — créant un processus ouvert dans lequel les propriétés matérielles ne sont pas soumises à une géométrie prédéterminée mais deviennent des catalyseurs d’explorations esthétiques et structurelles.



Unspecified Clay, experimental robotic fabrication system, 2016, Ianis Lallemand (EnsadLab/Reflective Interaction)


Crédits

Ce projet a été développé en collaboration avec Co-de-iT et grâce à digifabTURINg research cluster, EnsadLab et PSL Research University dans le cadre de SACRe – Doctorat d’art et de design. Publication : Compagnia di San Paolo (Jan. 2017).

Floor Machine

Ianis Lallemand – Fabrication numérique (2015)


Un dispositif de fabrication expérimentale transformant un flux de données en des motifs de gravure. Un bot informatique sur deux roues, équipé d’un routeur miniature et d’un micro-ordinateur Raspberry Pi, bouge selon un courant de données de surveillance sanitaire. La trajectoire de la machine n’est pas dirigée par une configuration fixe, mais est continuellement négociée entre les comportements contraires (propulsion et systèmes de fraisage).




Crédits

Ce projet a été développé en collaboration avec Joëlle Bitton et Akshay Goyal à Harvard Graduate School of Design et grâce à EnsadLab et PSL Research University dans le cadre de SACRe – Doctorat d’art et de design.

Computational Ruins

Ianis Lallemand – Impression 3D (2015)


La défaillance des matériaux peut-elle inspirer de nouvelles esthétiques digitales ? Ce projet explore l’utilisation de l’impression 3D pour intégrer des fragilités locales dans des moules de béton, de façon à créer des motifs ornementaux via les accidents de démoulage. Un remplissage non-uniforme permet aux moules de ne jamais vraiment se casser ou bien de ne par rester en un morceau lorsqu’ils sont retirés du béton. Les composants finaux sont faits de textures de matières premières à la géométrie complexe de l’extrusion.



Crédits

Ce projet a été développé lors d’une résidence à Le FabClub, Paris. Publications : Étapes n° 239 (Sept. 2017), Socialter n° 14 (Dec. 2015).

Texel

Lyes Hammadouche et Ianis Lallemand – Installation interactive (2015)

40 x 40 x 800 cm, aluminium, plastique PLA, moteurs, capteur laser de proximité.

Huit modules de sabliers sont maintenus dans une position horizontale, empêchant l’écoulement du sable. Lorsqu’un spectateur s’approche suffisamment d’un sablier, celui-ci opère une rotation vers le haut ou vers le bas, permettant au sable de s’écouler selon les mouvements du spectateur. L’inclinaison des sabliers est fonction de la distance du spectateur et de la qualité de son mouvement. En l’absence de mouvement s’opère une chorégraphie aléatoire.



Crédits

• Développement informatique du système interactif : Colin Bouvry (EnsadLab)
• Développement informatique de la motorisation : Didier Bouchon (EnsadLab)
• Mobilier d’exposition : Charles-Henry Fertin
• Suivi de production (EnsAD) : Emmanuelle Barbey

Partenaires : EnsAD / EnsadLab / ENS / SACRe / PSL / Forum Vies Mobiles

Datarase
Hors d’œuvres : un Poster-Brunch
Table ronde : Robotique et Industrie 4.0
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Unspecified Clay
Floor Machine
Computational Ruins
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